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Critique de filippo


Le livre débute avec la découverte d'un massacre dans un petit village isolé de la Suède. Dix-neuf personnes ont été tuées à l'arme blanche. Vivi Sundberg est chargée de l'enquête, et la juge Roslin s'y intéresse également car les parents adoptifs de sa mère font partie des victimes. A partir d'un ruban rouge retrouvé sur les lieux, elle piste un Chinois filmé par une caméra de surveillance. Commence alors une histoire à ramifications multiples, entraînant la juge et les lecteurs du côté de Pékin, à l'approche des jeux Olympiques. La recherche remonte également à l'époque (1867) où des Cantonais étaient envoyés aux Etats-Unis comme esclaves sur les chantiers. Puis l'essentiel du propos se déplace vers l'Afrique d'aujourd'hui où les Chinois deviennent les nouveaux colonisateurs, transplantant leurs paysans et leurs ouvriers pour cultiver les terres, exporter les matières premières et s'installer durablement. 
Le roman policier devient alors une complexe leçon de géopolitique qui n'a plus grand-chose à voir avec une fiction. Certes, on ne cesse de répéter, à juste titre, que ce genre est ancré dans le réel, qu'il livre comme un miroir de la société contemporaine, mais la fiction doit rester le point d'appui. Si Mankell retombe sur ses pieds pour boucler une conclusion plus "policière", le Chinois reste un livre bancal en dépit de son savoir-faire et de ses louables principes. 
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