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Critique de Danage


Encore sous le charme de Kurt Wallander, je me suis lancée avec confiance dans la lecture de ce roman.

Birgitta Roslin, sa vie, son oeuvre. Juge angoissée, ses enfants sont grands, elle est mariée à un homme, jadis avocat, aujourd'hui contrôleur de train, qui ne s'intéresse plus à elle. Des soucis de santé l'obligent à un repos qu'elle va occuper par une enquête personnelle : 19 personnes, dont les parents adoptifs de sa mère, ont été assassinés. Son postulat : la police se fourvoie, et la seule piste valable : un ruban rouge chinois. Il lui faudra donc partir en Chine, pour trouver la genèse de cette vengeance.

En parallèle, l'histoire de San, un chinois, qui commence en 1868. Et une description des malheurs des Chinois, assez complaisante avec Mao, accusatrice de tout le reste.

« San avait laborieusement écrit, caractère après caractère, son histoire et celle de ses deux frères (…) le mauvais démon avait pris l'apparence de Zi. Après quoi, la mort les avait suivis à la trace. «
Un peuple sous le joug des empereurs, qui « se conformaient à Confucius », martyrisé par les Américains, asservis par les Anglais (qui les inondaient d'opium) …

« Qu'avait écrit San ? Qu'ils avaient construit cette ligne de chemin de fer à travers les Etats-Unis avec leurs os en guise de traverse. »

On arrive ensuite en Afrique. « La Chine a le projet de déplacer dans plusieurs pays d'Afrique des millions de paysans pauvres. On est actuellement en train de bâtir des structures économiques et politiques qui rendent ces pays pauvres dépendants de la Chine. »

Puis à cette sentence : « Il n'y a pas de raccourci vers le futur ».


Un roman ambitieux, mais qui ne m'a pas vraiment convaincue. J'aimais mieux Henning Mankell avant (avec Wallander).


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