AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Aela


Aela
01 novembre 2014
Un livre court pour mieux montrer l'essoufflement du commissaire Kurt Wallander; qui doit gérer ses soucis de santé, son diabète, avec les exigences d'une enquête difficile. Sur le point d'acheter une maison en Scanie et plus particulièrement dans l'Osterlen, région sud-est de la Scanie très prisée pour ses paysages, le commissaire découvre une main de squelette dans le jardin de ladite maison; d'où le titre du livre.
L'enquête va l'emmener soixante ans en arrière, à la fin de la deuxième guerre mondiale, au moment où des réfugiés affluent sur le territoire suédois.
Une enquête difficile mais qu'il va mener avec sa fille Linda, qui fait son arrivée dans le monde de la police.
On reconnaît bien le style de Mankell, la profondeur psychologique des personnages, les atermoiements..
Le livre est court mais intense.
A lire aussi absolument la postface où Mankell explique les raisons qu'il donne au succès du personnage du commissaire Kurt Wallander.
Une raison qui apparaît en premier lieu est que ces livres reflètent les préoccupations des Européens dans les années 1990 et 2000: les événements survenus en Europe après la chute du mur de Berlin sont largement évoqués dans le roman "Les chiens de Riga", la situation en Afrique du Sud après Mandela est largement évoquée dans "La lionne blanche", et on pourrait citer aisément d'autres exemples. Ces livres témoignent d'un développement de nouvelles formes de criminalité, à mesure que s'intensifient les échanges internationaux.
Comme dans les autres romans de la série, le commissaire, tout en gérant comme il peut ses faiblesses, évolue constamment, mentalement et physiquement, la raison essentielle de son succès auprès des lecteurs, selon l'auteur.
Ce livre marquera la fin de la série des Wallander, selon les dires de Mankell qui préfère arrêter la série "pendant que cela l'amuse encore".
"La main encombrante" sera donc le dernier de cette série que l'auteur nomme "le roman de l'inquiétude suédoise".
Pas seulement suédoise je dirais...
Commenter  J’apprécie          230



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}