Citations sur Une main encombrante (94)
Il existait une beauté que seule la vieillesse pouvait offrir. Toute une vie gravée dans les rides.
Le monde du livre se transforme de façon spectaculaire. Mais c’est la distribution du livre et le format qui changent, pas le livre en soi. Bien sûr, de plus en plus de gens emporteront leurs liseuses électroniques au lit. Le livre physique ne disparaîtra pas pour autant. Sans être le moins du monde réactionnaire, je crois que les lecteurs vont être de plus en plus nombreux à revenir au livre physique.
Le temps dira si j’ai raison ou pas.
(Wallander et moi)
- La main serait remontée à la surface tôt ou tard, je pense. Mais si on croit aux fantômes, on peut évidemment supposer qu'elle est sortie de terre pour attirer l'attention du policier de passage...
Le monde du livre se transforme de façon spectaculaire. Mais c'est la distribution du livre et le format qui changent, pas le livre en soi. Bien sûr, de plus en plus de gens emporteront leurs liseuses électroniques au lit. Le livre physique ne disparaîtra pas pour autant. Sans être le moins du monde réactionnaire, je crois que les lecteurs vont être de plus en plus nombreux à revenir au livre physique.
Le temps dira si j'ai raison ou pas.
Quoi qu'il en soit, mon récit sur Kurt Wallander est à présent terminé. Wallander a pris sa retraite et s'éloigne dans son pays crépusculaire en compagnie de son chien noir nommé Jussi.
Combien de temps ses pas continueront encore de résonner sur notre terre, je n'en sais rien. C'est sans doute à lui d'en décider.
Je ne trouverai jamais de maison , pensa - t -il , découragé . Ni maison , ni chien , ni femme . Tout va rester comme avant .
A mon âge, les frontières rétrécissent. Le temps, qui manque toujours, manque encore plus. Je dois prendre des décisions de plus en plus fermes sur ce que je ne veux pas faire. C'est la seule façon de profiter du temps dont je dispose - et nul n'en connaît la durée - pour accomplir ce que je désire le plus.
Si grand que soit notre désir, on ne peut pas vivre avec un personnage littéraire. On peut l'avoir pour ami — un ami imaginaire qu'on sort quand on en a besoin. La mission de l'art est entre autres de nous procurer des compagnons. J'ai vu des personnages, sur des tableaux, que j'espère encore rencontrer un jour. Les livres et les films sont remplis d'individus si familiers pour nous que nous nous attendons à les voir surgir au coin de la rue. Wallander est de ceux-là. Il se cache au coin de la rue. Mais il ne se montre jamais. Du moins pas à moi.
(p. 165, Seuil)
Après le troisième roman, j'ai demandé à Victoria, une amie médecin qui connaissait bien mes livres :
_____Quelle maladie courante donnerais-tu à cet homme ?
Sans une ombre d'hésitation elle m'a répondu :
______Le diabète.
C'est ainsi que j'ai collé un diabète à Wallander dès le ivre suivant. Et cela l'a rendu encore plus populaire.
Le monde du livre se transforme de façon spectaculaire.Mais c'est la distribution du livre et le format qui changent, pas le livre en soi. Bien sûr, de plus en plus emporteront leurs liseuses électroniques au lit. Le livre physique ne disparaîtra pas pour autant. Sans être le moins du monde réactionnaire ,je crois que les lecteurs vont être de plus en plus nombreux à revenir au livre physique .
Le temps dira si j'ai raison ou pas.
Le portail grinça sur ses gonds. le sable de l'allée n'avait pas été ratissé depuis longtemps. Des corneilles s'égosillaient dans un grand marronnier qui se dressait juste devant la maison. Peut-être un ancien arbre tutélaire. Il ne bougea plus l'oreille. Avant de pouvoir ne serait-ce qu'envisager de vivre dans une maison, il devait aimer les sons qui l'entouraient. Si le bruit du vent ne lui convenait pas, ou la qualité du silence, il pouvait tout aussi bien tourner les talons immédiatement. Mais ce qu'il entendit lui inspira une sensation de calme. C'était l'automne, immobile. L'automne scanien en attente de l'hiver.