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Critique de dannso


Ce roman se passe en Islande, et ce n'est pas un polar.
L'auteur de ce roman est Ian Manook, et je confirme, ce n'est pas un polar.

Dans un roman aux personnages très attachants, Ian Manook nous parle de la pêche à la morue, aux abords de l'Islande, dans les premières années du vingtième siècle. Ceux dont on suit l'histoire sont des bretons de Paimpol, pécheurs par tradition, par obligation, parce qu'il ne savent rien faire d'autre, parce que rester à terre ne rapporte rien.
Les conditions de vie à bord des bateaux sont inhumaines et beaucoup y laissent leur vie.
Le Catherine pris dans une tempête s'échoue sur la cote islandaise, les rescapés sont pris en charge dans le tout nouvel hôpital, que le gouvernement français vient d'ouvrir, pour mettre fin à l'emprise du clergé sur les soins apportés aux marins.
L'auteur nous décrit plus précisément pendant les quelques semaines qui suivent le naufrage la vie de quelques personnages, Corentin Lequéré, pécheur expérimenté qui voudrait oeuvrer pour l'amélioration de la vie des marins, Kérano, instituteur, embarqué par romantisme, il voulait vivre par lui-même Pêcheur d'Islande. Il y a Marie, nouvelle arrivée en Islande, infirmière en chef, Soeur Elizabeth, qui jusqu'à présent s'occupait des soins aux marins, Eilin l'institutrice islandaise et son père Arthur. Leurs destins vont s'entrecroiser pour le meilleur et parfois le pire.
Le talent de l'écrivain se révèle tout autant dans ce récit que dans ses polars. l'écriture nerveuse prend aux tripes. L'Islande est là dans toute sa beauté sauvage, les personnages nous deviennent proches et nous captivent. Et chose appréciable pour ceux qui comme moi n'aiment pas quitter ceux qui ont peuplé notre esprit pour quelques heures, l'auteur nous donne dans des épilogues le détail de la fin de vie de chacun.
Un roman surprenant, découvert grâce à la critique de mon ami Fandol et l'appréciation positive de mon mari. Je n'aurais jamais pensé en l'ouvrant l'aimer autant.

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