Là encore, comme pour
Au fer rouge, il s'agit d'un second volet d'un roman policier que nous avions énormément défendu à sa sortie ( et là encore avec un léger manque de synchronisation).
Yeruldegger d'un certain
Ian Manook ( pseudonyme de
Patrick Manoukian, ancien journaliste de 65 ans qui a déjà écrit sous d'autres pseudos) était un roman haletant, original et parfaitement dépaysant,puisqu'il avait pour décor la Mongolie, un pays peu usité par la littérature, policière ou générale.
Dans ce second volet, on retrouve avec plaisir le commissaire
Yeruldelgger qui donne son nom à la série, et on retrouve avec plus de plaisir encore les descriptions des paysages et les spécificités de cette culture si différente de la notre sur pas mal de points. Les yourtes de steppes de Mongolie restent toujours aussi passionnantes, décrites par l'auteur, et celui ci nous fait partager de nouvelles spéficités culturelles ignorées au premier volet.
Mélange parfaitement maitrisé d'un polar haletant et tendu et étude ethnologique et sociologique d'un peuple et d'une culture, ces Temps sauvages, là encore, perd sans doute un peu de son pouvoir de surprise par rapport au premier volet mais conserve largement efficacité stylistique et narrative, et ce
Ian Manook, fait comme
Marin Ledun partie de ces auteurs de polars français qui comptent largement...sauf que lui, le public le suit largement..
Lien :
http://www.baz-art.org/archi.. Commenter  J’apprécie         230