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Critique de Meygisan
Corbeyran retrouve une ambiance fantastique avec cet album et nous entraîne sur l'île de Noirmoutier, sur les traces d'un bien sombre complot qui lorgne entre fantastique et réalité sociale.
Ce premier tome peut surprendre et même rebuter avant par son graphisme. Un travail évident a été réalisé sur la profondeur de champ à tel point que cela peut donner le vertige ou faire penser à des erreurs de perspective. Certaines cases donnent vraiment l'impression d'être ratées et semblent disproportionnées ou déformées. Moi j'y vois un réel effort pour souligner l'ambiance malsaine et sombre qui règne tout au long du tome, et j'argue que c'est une belle réussite dans ce sens là. Ensuite les choix de couleurs et de teintes peuvent laisser perplexe. En effet la bd est sans cesse plongée dans l'obscurité. Un travail énorme a été fait sur les ombres et la lumière, ainsi que sur les différentes nuances. Et pourtant même les quelques séquences se déroulant sous un soleil éclatant, restent sombres, comme pour mieux nous montrer l'emprise d'une sorcellerie omniprésente. Les traits des personnages peuvent rebuter. On a vite une impression de lourdeur, d'étouffement; les décors, intérieurs comme extérieurs, sont chargés. Cela ne contribue t'il pas à l'ambiance générale.
Le scénario nous propose une histoire somme toute assez banale de sorcellerie, où des événements dits surnaturels, trouvent finalement leur explication pragmatique, relayé par une religion héritée du Moyen âge; la chasse aux sorcières, bien qu'elle soit en second plan, est extrêmement présente et officie dans l'ombre, tout en se revendiquant comme la seule justice.
Ce tome pose les bases de cette trilogie, présente les personnage ainsi que les enjeux dramatiques, parfois avec un peu trop de facilité et de "raccourcis". Certains éléments du scénario sont sont bâclés, attendus et entendus, mais je ne peux m'empêcher de penser que Corbeyran prépare son terrain, pour nous emmener là où il a décidé de nous emmener. Son propos n'est pas encore bien défini et porte là où on ne l'attend pas.
Ce premier tome peut surprendre et même rebuter avant par son graphisme. Un travail évident a été réalisé sur la profondeur de champ à tel point que cela peut donner le vertige ou faire penser à des erreurs de perspective. Certaines cases donnent vraiment l'impression d'être ratées et semblent disproportionnées ou déformées. Moi j'y vois un réel effort pour souligner l'ambiance malsaine et sombre qui règne tout au long du tome, et j'argue que c'est une belle réussite dans ce sens là. Ensuite les choix de couleurs et de teintes peuvent laisser perplexe. En effet la bd est sans cesse plongée dans l'obscurité. Un travail énorme a été fait sur les ombres et la lumière, ainsi que sur les différentes nuances. Et pourtant même les quelques séquences se déroulant sous un soleil éclatant, restent sombres, comme pour mieux nous montrer l'emprise d'une sorcellerie omniprésente. Les traits des personnages peuvent rebuter. On a vite une impression de lourdeur, d'étouffement; les décors, intérieurs comme extérieurs, sont chargés. Cela ne contribue t'il pas à l'ambiance générale.
Le scénario nous propose une histoire somme toute assez banale de sorcellerie, où des événements dits surnaturels, trouvent finalement leur explication pragmatique, relayé par une religion héritée du Moyen âge; la chasse aux sorcières, bien qu'elle soit en second plan, est extrêmement présente et officie dans l'ombre, tout en se revendiquant comme la seule justice.
Ce tome pose les bases de cette trilogie, présente les personnage ainsi que les enjeux dramatiques, parfois avec un peu trop de facilité et de "raccourcis". Certains éléments du scénario sont sont bâclés, attendus et entendus, mais je ne peux m'empêcher de penser que Corbeyran prépare son terrain, pour nous emmener là où il a décidé de nous emmener. Son propos n'est pas encore bien défini et porte là où on ne l'attend pas.
