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Critique de Davalian


Ce deuxième volume de la saga le soleil suivant doit impérativement être lu dans la continuité de Les filles du choeur. Les deux volumes ont clairement été conçus comme un tout et ce nouveau tome achève les aventures vénitiennes d'Azlan et de Sarah.

Cette partie de l'intrigue tiendra d'ailleurs une place non négligeable et ses conséquences sur la suite de l'histoire ne doivent pas être sous-estimées. Il s'agit bel et bien d'une introduction à une nouvelle aventure.

Il est regrettable que ce roman ne débute pas par un rappel de l'intrigue précédente et plonge ainsi directement le lecteur dans l'histoire sans autre forme de procès, le forçant à se remémorer les tenants et aboutissants pour chaque personnage principal. Il est également agaçant de constater que la quatrième de couverture dévoile l'essentiel de l'intrigue.

Ces deux reproches sont à peu près les deux plus importants qui peuvent être formulés à l'égard de ce roman qui va, à nouveau nous permettre de voyager, cette fois de Venise à Amsterdam, en passant par l'Autriche. La recherche du Codex sera à l'ordre du jour, bien que ce fil rouge laisse progressivement la place à d'autres petites intrigues diversives aussi nombreuses que variées.

Malgré une impression de diversité, le lecteur comprendra assez rapidement que tous les fils sont liés et mèneront ou ne mèneront pas vers le précieux sésame. le secret principal qui va entourer l'ouvrage sera également assez facile à deviner pour les lecteurs les plus aguerris, certes, mais il ne s'agit que d'un secret. Et l'auteur nous embarque dans tant de diversions qu'il est impossible de lui en vouloir.

Outre l'intrigue et les personnages, de nombreuses thématiques sont ici abordées : la vie quotidienne dans les Provinces Unies, le fonctionnement de la société avec son respect des libertés (exemplaire à l'époque), le rôle laissé aux minorités, l'agiotage, l'exemple des tulipes, le fonctionnement des compagnies commerciales, le rôle joué par les acteurs du monde de la médecine… tout cela est riche et complexe.

Le style de l'auteur, mélange d'efficacité et d'érudition nous embarque à nouveau facilement. Et c'est avec surprise que nous arrivons au dénouement de ce roman qui sera aussi facile qu'agréable à lire. Les deux cent cinquante pages de l'ouvrage seront vite avalées malgré la densité et la qualité de la matière ainsi offerte au lecteur. Plus que jamais nous pouvons saluer Eric Marchal qui fait preuve d'un talent d'écrivain mais également de vulgarisateur. Bravo !

La belle de Haarlem, est une nouvelle petite pépite, un excellent roman historique, une belle découverte.
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