J'ai éprouvé une admiration teintée de tendresse pour Mathias Sindelar et, alors même que je n'aime pas du tout le football, je dois admettre que j'avais envie de savoir qui se cachait derrière l' "être de papier".
Le "Mozart du football", voilà un autre surnom qui a su éveiller ma curiosité.
Il ne jouait pas au football comme tout un chacun. Il était un artiste, un esthète et un footballeur inégalable. Il ne suffisait pas de gagner un match ou de marquer un but, il fallait le faire élégamment, dans un jeu chorégraphié, esthétiquement et techniquement redoutable.
Dans ce roman, on perçoit très nettement la profonde admiration de l'auteur pour Mathias Sindelar, pour son parcours, pour ses pensées, pour l'être humain qu'il était. Cette admiration est communicative. Ce roman est un hommage. Un hommage poignant. Un hommage douloureux aussi...
La montée en puissance du nazisme et ses ravages ont atteint Sindelar, dans sa chair mais pas dans son âme ni dans son jeu.
Dans ce roman, je regrette seulement le fait de ne pas avoir réussi à saisir toutes les subtilités de l'auteur concernant les scènes de jeu à proprement parler, et notamment celles qui attestent de l'excellence de Sindelar. Je suis bien trop ignorante dans le domaine alors, parfois, je me suis sentie à côté de la plaque.
Un beau roman que je recommande aux passionnés de football et d'histoire. Je sais déjà à qui je vais l'offrir.
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