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Critique de Totophe17


Florent et Jenny s'aimaient tendrement et passionnément. Lilie est née de leur union et de leur amour. Mais la maladie a emporté beaucoup trop tôt Jenny et Florent s'est retrouvé veuf à moins de quarante ans avec une petite fille à soutenir, à aimer, à accompagner.

On retrouve Florent à 70 ans. La maladie d'Alzheimer l'emporte peu à peu, il sombre, ne reconnait plus sa fille qui s'est éloignée de lui pendant une longue période.

Les auteurs nous font naviguer dans la passé de Florent car celui-ci s'accroche à des bribes de mémoires, à des morceaux de son passé comme un naufragé à un radeau. Florent a perdu Lilie et dans son enfoncement progressif dans l'oubli, il chercher à la retrouver.

Les auteurs nous dépeignent la détresse des proches des personnes atteintes d'Alzheimer, le dévouement mais aussi la résignation des soignants. Ils nous montrent les colères qui peuvent surgir et aussi les éclairs de lucidité qui peuvent apparaître chez certains patients.

J'ai trouvé le graphisme adapté à cette histoire, la présence de ce jaune plus ou moins soutenu qui rappelle le ciré d'Aurélie sur la bateau revenant d'Angleterre, ce ciré auquel la mémoire de Florent se raccroche.

Les morceaux de l'histoire s'embrouillent entre eux comme dans la tête de Florent mais aussi dans celle de Lilie.

Les auteurs nous permettent d'appréhender la souffrance de Florent quand il semble émerger et comprendre mais aussi celle de Lilie qui a l'impression qu'il est trop tard et qu'elle a raté quelque chose dans la relation à son père.

C'est une leçon dans la carde de la relation parents enfants, ici père fille. Cette histoire m'a fait repensé à un film "Se souvenir des belles choses ". C'est peut-être la morale à retenir, se souvenir des bons moments pour que les autres n'occultent pas ce qui reste à vivre.

Récit émouvant.

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