Je dîne tout seul à 20h30 à La Closerie des Lilas... et je risque d'attraper froid sans ma veste. J'aimerais vraiment la revoir, cette veste. Elle me plaît énormément, vous savez. D'abord parce que je la trouve très belle, bien sûr, mais surtout parce qu'elle a ce petit je-ne-sais-quoi d'excentrique. Élégante, sans être trop habillée, elle va avec tout. Ça paraît idiot, mais en quelques heures j'ai l'impression qu'elle m'est devenue... indispensable.
- Attention, tu sais que je pourrais tomber très amoureuse?
- Tombe, tombe, Charlotte, je te rattraperai.
Je me retrouve dans la rue, en culotte, autant dire à poil.
Rosa referme la fenêtre. Je chope mon sac derrière lequel j'essaie de me camoufler. Un taxi passe à ma hauteur. Je me mets à courir comme si j'avais le cul dans une poêle à frire. Quand il m'aperçoit dans son rétroviseur, ce salopard accélère. J'ai juste le temps de taper sur son coffre en l'injuriant, avant de me réfugier accroupie entre deux voitures.
Bien, bien, bien.... Alors comme ça, l'enfer fait des journées portes ouvertes? J'ignorais.
Même en juin, le fond de l'air est frais. J'ai le téton qui pointe. C'est gênant pour réfléchir.
Sans surprise, ce petit livre drôle et léger se dévore rapidement. On y retrouve tous les ingrédients du Chick lit. J'ai aimé.
"Faut pas m'emmerder en ce moment, j'suis une trentenaire à vif."P.134
"Si on ne peut pas soûler ses amis, on soûle qui ?"P.108
"A force de mentir, je vais avoir le nez de Barbra Streisand."P.106
" Putain, ça va encore me coûter des points de karma."
" En tout cas bonjour la chirurgie hystérique, elle a une tête de foetus de chat."
"Que celle qui n'a jamais été bourrée lui jette la première bière."