Me Fender nota ce rendez-vous sur son agenda électronique. Il s’activa en méditant sur la délicieuse voûte plantaire de la fillette sous sa fenêtre. Une bouffée de folie lui bloqua le larynx jusqu’à empêcher sa respiration. Ce pied l’obsédait jusqu’à lui brouiller les neurones.
La réalité le rattrapa lorsqu’il aperçut un confrère lui tourner le dos. D’après lui, tous étaient jaloux de son habilité, de dimension internationale, voire de sa connivence avec un puissant laboratoire.
Chanel considérait son pouvoir d’éveiller l’enthousiasme chez ses hommes comme son capital le plus précieux. C’est en encourageant qu’il révélait et développait les meilleurs dons dans une équipe. Pour lui, rien ne tuait davantage l’ambition que les critiques. Il se refusait aux réprimandes et stimulait en donnait un idéal à attendre. Et s’il trouvait une chose bien faite, il louait sincèrement et prodiguait de vifs compliments.
Drôle de temps pour un mois de juin. Un ciel de traîne active s'alanguissait sur Paris et rassemblait un paquet de cumulus qui hésitaient entre averse et vent froid.
une autre belle femme au regard aussi noir que mystérieux entra.
Alain avait le front en feu , des picotements aux paupières et un froid d'iceberg à fleur de peau
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je m'appelle Nicolas Fender , je suis né à Walheim en 1952.
la journée s'était consumée en suppositions stériles. les techniques n'avaient soulevé aucun indice probant , a part que les paupières avaient été barrées par un sparadrap.