Les Davenport, tome 1

Le seul intérêt que j'ai trouvé au roman est que l'on suit exclusivement des protagonistes noirs, dans un milieu que je ne connaissais pas : la bourgeoisie de Chicago au début du XXème siècle.
S'ensuivent des considérations sur le racisme, sur la montée de la ségrégation aux Etats-Unis et sur l'implication de cette bourgeoisie noire dans les combats politiques y afférents.

Cependant, ne nous y trompons pas : c'est bien d'une romance qu'il s'agit, les quatre jeunes femmes passant leur temps à se pâmer sur les torses musclés de leurs prétendants.
Le fait que les intrigues sentimentales sont répétées 4 fois selon des schémas très similaires ne rend pas le tout plus digeste à mon goût.

Grosse déception pour ce livre.

En fait je pense que j'avais placé la barre bien trop haute. J'espérais lire un roman historique sur la société noire américaine riche du début du XXe siècle, ce qui fut le cas MAIS la place centrale de l'histoire était tellement focus sur la romance que j'ai lutté pour arriver au bout.

Il y avait énormément de choses qui m'intéressaient en théorie : les manifestations, les lois segregationistes, la place de la femme, le regard porté sur les enfants issus d'union mixte. Toutes ces choses qui sont bien présentes je le reconnais... Sauf que vous auriez vu mes grimaces à chaque chapitre où ce que je voulais lire était relégué à l'arrière-plan pour se focaliser à la place sur les romances naissantes, gênantes, extrêmement rapides, absolument pas crédibles des personnages.

Alors si c'est votre délire allez-y je vous en prie, lisez-le. Je sais que tout le monde ne partage pas mon aversion pour ce genre d'histoire.
Vous l'aurez compris, je me garderai bien de lire la suite.