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Critique de caryatide
Agatha Troy, la célèbre peintre portraitiste est heureuse : son mari, l'inspecteur Alleyn de Scotland Yard revient de Nouvelle Zélande où il était en mission pendant la guerre. Il sera là dans trois semaines !
Justement, elle vient d'être invitée (convoquée ?) au Manoir d'Ancreton pour peindre le portrait de sir Henry Ancred, un monstre sacré du théâtre ! Sir Henry pensait que la Nation allait lui offrir ce portrait pour son soixante quinzième anniversaire, mais la Nation est en guerre, elle a d'autres soucis, alors il faut bien qu'il s'en occupe...
Troy était un peu réticente, mais la voila au château de famille, une sorte de monstruosité du dix neuvième siècle.
La guerre, les bombardements de Londres, ont réuni là presque toute la famille. Enfants et petits enfants entourent le patriarche avec leurs domestiques dépareillés. Il a toujours fait preuve de beaucoup de "sensibilité", alors tous en rivalisent, tous sont plus excentriques les uns que les autres, pour lui plaire et sans doute avoir une bonne place sur le testament, qui change au gré des colères du maître de maison. Pour compléter le groupe il y a là une jeune comédienne (une "girl du dernier rang" dit une mauvaise langue de la famille ) qui a l'air bien décidée à se faire épouser !
Troy a un peu l'impression d'être dans une maison de fous. Elle se concentre sur son travail : ce portrait de sir Henry en Macbeth sur le fond du décor de la pièce qu'elle avait elle même dessiné l'intéresse. Mais elle est vite victime de mauvaises plaisanteries qui visent du reste plus le tableau qu'elle même.
Et l'anniversaire arrive ! Un repas somptueux (trop somptueux pour un vieux monsieur à l'estomac fatigué ?) , une colère immense (trop forte pour un vieux monsieur auquel le médecin interdit toute émotion ?) : sir Heny meurt dans la nuit.
N'aurait-il pas aussi été un peu empoisonné ? Mais par qui ? Tous attendaient son héritage, son autorité sur sa famille fatiguait un peu tout le monde...Et il avait eu la mauvaise idée d'inviter son notaire au dîner pour changer une fois encore le fameux testament...
Roderick Alleyn vient de débarquer à Londres : il arrive à point nommé pour résoudre cette énigme...
Un château de famille, le théâtre les deux must de l'auteure pour un roman assez bien mené et plutôt agréable à lire
Justement, elle vient d'être invitée (convoquée ?) au Manoir d'Ancreton pour peindre le portrait de sir Henry Ancred, un monstre sacré du théâtre ! Sir Henry pensait que la Nation allait lui offrir ce portrait pour son soixante quinzième anniversaire, mais la Nation est en guerre, elle a d'autres soucis, alors il faut bien qu'il s'en occupe...
Troy était un peu réticente, mais la voila au château de famille, une sorte de monstruosité du dix neuvième siècle.
La guerre, les bombardements de Londres, ont réuni là presque toute la famille. Enfants et petits enfants entourent le patriarche avec leurs domestiques dépareillés. Il a toujours fait preuve de beaucoup de "sensibilité", alors tous en rivalisent, tous sont plus excentriques les uns que les autres, pour lui plaire et sans doute avoir une bonne place sur le testament, qui change au gré des colères du maître de maison. Pour compléter le groupe il y a là une jeune comédienne (une "girl du dernier rang" dit une mauvaise langue de la famille ) qui a l'air bien décidée à se faire épouser !
Troy a un peu l'impression d'être dans une maison de fous. Elle se concentre sur son travail : ce portrait de sir Henry en Macbeth sur le fond du décor de la pièce qu'elle avait elle même dessiné l'intéresse. Mais elle est vite victime de mauvaises plaisanteries qui visent du reste plus le tableau qu'elle même.
Et l'anniversaire arrive ! Un repas somptueux (trop somptueux pour un vieux monsieur à l'estomac fatigué ?) , une colère immense (trop forte pour un vieux monsieur auquel le médecin interdit toute émotion ?) : sir Heny meurt dans la nuit.
N'aurait-il pas aussi été un peu empoisonné ? Mais par qui ? Tous attendaient son héritage, son autorité sur sa famille fatiguait un peu tout le monde...Et il avait eu la mauvaise idée d'inviter son notaire au dîner pour changer une fois encore le fameux testament...
Roderick Alleyn vient de débarquer à Londres : il arrive à point nommé pour résoudre cette énigme...
Un château de famille, le théâtre les deux must de l'auteure pour un roman assez bien mené et plutôt agréable à lire
