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Critique de SebastienFritsch


Ce titre de Ngaio Marsh est une sorte d'Agatha Christie aux pays des Kiwis et dans l'univers du théâtre. le roman est parcouru de dialogues policés, au ton un peu désuet. C'est élégant, un peu tordu et bien construit.
Cela dit, l'autrice va un peu plus loin que l'intrigue policière : en confrontant des personnages venus d'Angleterre à des Néo-Zélandais et notamment un médecin maori qui est lui-même une synthèse des deux cultures, ce texte aborde aussi la question des préjugés racistes ou du respect des cultures locales par les arrivants plus récents. Ce thème explose d'ailleurs dans une scène tendue où le vernis so british de quelques personnages disparaît subitement, qu'ils soient pakehas, c'est-à-dire européens, ou maori.
J'ai évidemment bien envie de lire d'autres livres de Ngaio Marsh.

Pour la petite histoire, j'ai glané ce roman dans une boîte à livres, tout à fait au hasard.
Comme je ne connaissais pas (et que je ne lis jamais les quatrièmes de couverture), j'ai ouvert au début pour en savoir plus sur Ngaio Marsh.
J'y ai trouvé une courte biographie qui commence ainsi :
"Originaire de Christchurch en Nouvelle-Zélande, Miss Ngaio Marsh (1895-1982)..."

J'ai tout de suite compris que ce livre était fait pour moi ! En voici les raisons :
1) Depuis 5-6 ans, je cherche à lire plus d'autrices étrangères. Ngaio March répond aux 2 critères
2) Christchurch est l'un des lieux clés de la biographie d'Ernest Rutherford que j'ai écrite : Ernie a en effet a étudié dans cette ville de 1890 à 1895 (année de naissance de Miss Marsh)
3) 1937, année de publication de ce roman figurant en dessous de la biographie correspond à celle du décès de Rutherford.

Ce ne sont que des coïncidences, mais elles m'ont convaincu d'emporter ce roman et je ne le regrette pas.

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