Citations sur Le Trône de fer, tome 14 : Les dragons de Meereen (109)
Le passé demeure le passé. Nous pouvons en tirer des leçons, mais point le changer.
Et, à travers le brouillard des siècles, l'enfant brisé ne put qu'observer tandis que les pieds de l'homme tambourinaient contre le sol… Mais alors que la vie s'écoulait hors de lui en un flot rouge, Brandon Stark perçut le goût du sang.
Faire rire les gens est une bonne chose.
Jamais il n'était sage, pour un dirigeant, de dédaigner les attributs du pouvoir, car le pouvoir lui-même découle en une mesure non négligeable de ses attributs.
Elle rêva de cœurs rouges qui brûlaient, et d'un cerf noir dans une forêt d'or, avec des bannières de flamme sur ses andouillers.
- Les hommes peuvent toujours se battre, Votre Grâce. Demandez-moi plutôt si nous pouvons gagner. Mourir est aisé mais vaincre est ardu. Vos affranchis ne sont qu'à demi-formés, et n'ont jamais connus le combat. Vos épées-louées ont naguère servis vos ennemis, et une fois qu'on homme tourne casaque, il ne se fera pas scrupule de recommencer. Vous avez deux dragons qu'on ne peut contrôler, et un troisième qui pourrait être perdu pour vous.
« Et toi, petit homme, qu’as-tu l’intention d’offrir à la reine dragon ? »
Ma haine, aurait aimé dire Tyrion. Mais il écarta ses mains autant que ses fers le lui permettaient. « Tout ce qu’elle voudra de moi. De sages conseils, un humour féroce, quelques cabrioles. Ma queue, si elle la désire. Ma langue, sinon. Je mènerai ses armées ou je lui masserai les pieds, à sa guise. Et la seule récompense que je demande sera d’avoir permission de violer et de tuer ma sœur. »
- Avez-vous une petite femme, ser ?
Non, j'ai une sœur.
- De quelle couleur est ma cape ?
- Blanche, répondit-elle, mais votre main est d'or massif. Ça me plaît, chez un homme. Et vous préférez quoi chez une femme, m'sire ?
- L'innocence.
- Chez une femme, j'ai dis. Pas chez votre fille.
Après cela, on vit la jeune naine plus fréquemment sur le pont. Le lendemain, Tyrion la rencontra, elle et sa truie tachetée, au milieu du navire, durant l’après-midi, alors que l’air était doux et la mer calme. « Elle s’appelle Jolie », lui confia la jeune femme, timidement.
Jolie la cochonne et Sol la naine, songea-t-il. Il y a vraiment quelqu’un qui devrait répondre de beaucoup.
D’ailleurs, les rois qui perdaient leur couronne perdaient souvent leur tête aussi, et elle ne voyait aucune raison pour qu’il en allât autrement avec une reine.