On peut tout voir dans un regard, même un cœur éclater de joie.
Comme il est bon de faire ces rêves qui vous donnent la vie qu'on voudrait, dans lesquels on replonge sans cesse, que l'on aimerait pouvoir poursuivre. (p17)
Je m’appelle Rose, j’ai 22 ans, je ne connais pas le bonheur.
En revanche, j’aime le regarder, le toucher du doigt, l’approcher, pour cela, j’ai mes habitudes.
Chaque soir, la même sortie d’école, la même petite fille, et j’attends. J’attends ce flot de bonheur rare, cette jubilation enfantine, ce trépignement intérieur que je n’ai jamais ressenti. Je plonge dans son regard inquiet, et je la regarde scruter la foule, chercher sa mère dans l’assistance. J’attends l’instant où elle la voit, celui où elle lui fait signe, où son visage, soudain, s’allume, et ses prunelles se font plus grandes.
On peut tout voir dans un regard, même un cœur éclater de joie. »
Les plus grands chagrins se surmontent dans les petites joies quotidiennes.
La vie est là, dans ce battement, cette mélodie de l'impatience, ce souffle d'air, cette vibration, ce cœur en chamade, cette étreinte.
Certaines émotions sont muettes, elles ne passent pas par le langage, elles choisissent des voix plus intimes.
Affronter ses peurs, ça construit. Lorsque l’on n’a pas d’autres choix, on trouve la force d’être héroïque.
Ça doit être ça le bonheur, sentir les battements de son cœur accélérer dans sa poitrine, avoir l’impression qu’il éclate, qu’il inonde son corps de chaleur jusqu’au plus petit des recoins.
Je m’appelle Rose, j’ai 22 ans, je ne connais pas le bonheur.
En revanche, j’aime le regarder, le toucher du doigt, l’approcher, pour cela, j’ai mes habitudes.
Chaque soir, la même sortie d’école, la même petite fille, et j’attends. J’attends ce flot de bonheur rare, cette jubilation enfantine, ce trépignement intérieur que je n’ai jamais ressenti. Je plonge dans son regard inquiet, et je la regarde scruter la foule, chercher sa mère dans l’assistance. J’attends l’instant où elle la voit, celui où elle lui fait signe, où son visage, soudain, s’allume, et ses prunelles se font plus grandes.
On peut tout voir dans un regard, même un cœur éclater de joie.
(page 10)
Vous avez la vie devant vous, arrêtez de fuir le bonheur, croyez-moi, il est contagieux. Laissez-vous donc contaminer, la maladie d'amour vous guette, vous en rêvez depuis longtemps, inutile de fuir, lancez-vous !