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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Émilie retrouve toute sa famille à la campagne, pour l'anniversaire de mariage de ses grands-parents. Mais lorsqu'elle arrive, Emilie va se retrouver face à face avec un invité qu'elle aurait préféré ne jamais revoir. Que fait son agresseur à table avec toute sa famille ? Comment les grands parents d'Emilie ont pu l'inviter, lui qui a été condamné par la justice. Emilie ne supporte pas de le voir, et encore moins de le regarder jouer avec les autres enfants de la famille comme s'il ne l'avait pas agressée lorsqu'elle était petite.

Aujourd'hui, je vous donne mon avis sur une bande dessinée au thème bien plus sombre que ce que je présente habituellement. On parle ici de l'histoire d'Héloïse Martin, actrice française ayant vécu une agression par un membre de sa famille lorsqu'elle était jeune.

Je ne vais pas mentir, il faut lire cette bande dessinée en se préparant mentalement à aborder un thème gênant. Je dis gênant, car c'est réellement la sensation que j'ai ressentie lors de ma lecture. En effet, le fait que cet homme, agresseur, puisse être encore accepté lors des repas de famille comme s'il n'avait pas été condamné, m'a complètement sidéré. Mais il s'agit d'un sujet qu'il faut absolument aborder. La victime ne doit pas garder le silence pour ne pas déranger les autres. ✊🏼

Je trouve que cette bande dessinée, même sans avoir vécu une expérience similaire à celle d'Héloïse, permet de facilement se mettre à la place de la victime. On ressent la gêne, l'angoisse, le désarroi et l'incompréhension qu'elle a pu ressentir face à cet homme qui a abusé d'elle.

J'ai été révolté de voir que malgré sa condamnation, l'agresseur est défendu par sa famille, qu'ils laissent leur enfants auprès de lui comme si de rien n'était, mais surtout, qu'il ai encore le droit d'approcher la victime.

Je vous recommande fortement cette bande dessinée, qui permet à l'autrice de témoigner de l'horreur qu'elle a vécu, mais aussi, de libérer la parole sur un sujet que l'on aborde trop peu. Attention tout de même à votre sensibilité.
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Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Dupuis pour la découverte de #LesYeuxfermés d'Héloïse Martin et Baptiste Magontier, illustré par Valentine de Lussy, un album d'utilité publique...

Les grands-parents d'Emilie fêtent leurs 50 ans de mariage, en famille et entre ami.e.s. Tout le monde est invité, même celui qui a pourri l'enfance d'Emilie et de sa cousine, celui qui a failli faire exploser la famille. Mais la Famille est plus forte et plus importante que tout, non ? Quitte à dissimuler, passer outre, pardonner l'impardonnable ? Certainement pas... Emilie est bouleversée, déconcertée par l'hypocrisie et l'injustice de la situation, et elle entraîne le lectorat vers l'incompréhension et la stupeur de voir que certains yeux peuvent rester fermés. Comment peut-on laisser "le loup dans la bergerie" ???

J'ai été émue, étonnée et révoltée par Les yeux fermés. le scénario est parfait, la tension monte progressivement, comme l'incompréhension, l'incrédulité, puis le dégoût et enfin, la révolte. Ce témoignage est d'autant plus émouvant qu'on sait que ce fléau touche des centaines d'enfants chaque jour, les poursuivant devenus adultes, ce que l'album explique très bien. Une sorte de métaphore ou de corrélation est faite entre le loup et le bourreau : subtile et intelligente, à l'image de l'ensemble de l'album.
Les illustrations sont simples, claires (sauf pour certaines bulles de dialogues), racontant avec délicatesse une histoire terrible.

#LesYeuxfermés #NetGalleyFrance
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Une BD-témoignage forte, poignante, sensible et révoltante autour de l'inceste. Contrairement à d'autres écrits « positifs », la jeune Emilie n'est absolument pas entendue par les siens. Pire : elle est pointée du doigt, accusée d'avoir détruit sa famille et obligée au silence. On soutient le bourreau et muselle sa victime. Une injustice qui ne peut que bouleverser le lecteur ! Pour ma part, j'ai réellement eu envie de crier à certaines planches/passages. Quant à sa déclaration à la fin de l'ouvrage, j'ai eu une boule au ventre. Franchement, le courage de l'héroïne/autrice est indéniable !
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Voilà une BD qui va être compliquée à chroniquer...
"Les Yeux fermés" nous raconte l'histoire d'une fête de famille où notre personnage principal, Emilie, se retrouve a faire face à son agresseur, un membre de sa famille qui avait été condamné pour l'avoir agressée sexuellement quand elle était enfant. Comment Emilie réagira-t-elle ? Et les autres membres de la famille ?
Voilà une histoire bien difficile. C'est en effet l'histoire vraie d'Héloïse Martin, une actrice française. Et on sent encore toute la souffrance et l'incompréhension qui l'anime dans cette histoire. Et je ne peux que compatir.
Pour ma part, je crois fondamentalement que la répression/la condamnation soit forcément toujours la solution. Et clairement, ici, ça n'a pas été le cas. L'homme a été condamné, aux yeux de la loi, mais clairement, la question n'a pas été réglé au sein de la famille. La souffrance n'a pas été reconnue par certains membres, et on reproche même à la victime d'avoir parlé. Certaines paroles sont vraiment violentes, notamment ceux de la grand-mère, et m'ont vraiment outré. C'est dans des cas comme ça que la justice restaurative/réparatrice devrait être abordée. Car clairement ici, s'il y a eu un jugement, la victime n'a pas vraiment l'impression d'avoir été écoutée, comprise, et d'avoir eu justice, tandis que dans l'autre sens, on trouve la condamnation trop sévère. Un dialogue aurait pu permettre d'éviter ce genre de situation.
Concernant la BD en tant que telle, elle est bien, mais on est parfois perdu. le dessin des personnages n'est pas toujours très clair, étant donné que beaucoup d'entre eux se ressemblent. Il m'a été difficile de les identifier, surtout les hommes, et c'est d'autant plus compliqué quand une bonne partie de la BD suggère ce qu'il s'est passé. Avant certains flashbacks, on est vraiment perdu et c'est dommage.
Une bonne BD sur le sujet des violences sexuelles, et de comment les secrets de famille peuvent d'autant plus faire souffrir les victimes. A découvrir si le sujet vous intéresse.
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Cette BD est une fiction inspirée de faits réels, de l'histoire d'Héloïse Martin.

Lors de l'anniversaire de mariage de ses grands-parents, une fête est prévue, Émilie se retrouve donc chez eux, avec sa grande famille.
Un été comme un autre, entre apéritifs, soirées qui perdurent et baignades, celle-ci ne se sent pas à sa place. Et pour cause… Son agresseur, son violeur est là, dans la même maison, au même endroit qu'elle. Elle le voit.

Des souvenirs complètement obscurs l'étouffent, et d'autres remontent à la surface.

Elle ne comprend pas.
Comment sa famille peut lui avoir pardonné ses actes ?
Pourquoi est-il ici, présent avec eux ?
Pourquoi personne ne protège ses enfants ?

Elle le voit, sa famille lui parle, rigole avec lui, comme si de rien était, alors qu'il a bel et bien été reconnu et condamné pour pédophilie.

C'est intolérable et c'en est terminé de se taire, de faire semblant et de l'accepter, sa famille doit ouvrir les yeux, doit comprendre que sa place n'est pas parmi eux.

C'est un roman graphique déroutant, qui permet de mettre en lumière des problématiques que peuvent malheureusement rencontrer des enfants (bien trop nombreux, selon certains rapports), leur permettre de parler, de ne pas accepter l'inacceptable.

J'ai beaucoup aimé les illustrations que j'ai trouvé douces, malgré le sujet choquant : l'inceste.
C'est une histoire révoltante, mais quelle joie de voir Émilie élever la voix, se faire entendre et crier haut et fort qu'elle n'est pas en tord, que ce n'est pas sa faute, qu'elle est la victime dans cette histoire, et que le coupable, c'est lui.

Petit point négatif pour les nombreux personnages. J'ai eu du mal à identifier l'auteur de ces horreurs, à comprendre où le regard d'Émilie allait, parfois, mais cela n'a absolument pas entaché ma lecture.
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Un roman graphique fort et poignant

Si le livre est inspiré d'une histoire vraie, les personnages et les faits sont présentés de manière fictionnelle et c'est ce qui fait sa force, chaque victime pouvant s'y reconnaître. Je suis sous le charme des dessins, des couleurs des illustratrions, de la justesse du texte et émue face à ce qui n'est pas dit. Il y a de la délicatesse dans ce livre malgré l'horreur du sujet.

Dimanche, festival du livre de Paris. Je me promène dans le salon, c'est ma première fois et je suis un peu perdue. Avant de partir, j'ai fait la liste des auteurs que je voulais voir, fixé un budget et noté les livres que je voulais. Il n'est que 12h, dans mon sac un seul livre, évidemment il n'était pas sur ma liste, c'était prévisible.
Je me retrouve devant les romans graphiques, j'hésite à m'y aventurer, je sais que la probabilité de craquer est immense. Et puis je vois ce livre, la couverture m'attire, le choix des couleurs, la douceur du dessin. @heloiisemartin est là, il n'y a plus personne devant elle, elle termine sa séance de dédicace. Je ne sais pas de quoi ce livre parle, mais je m'avance vers elle, elle me demande si j'en ai entendu parler, je lui réponds que non mais que la couverture me plaît. Elle est adorable, je la remercie et je pars avec mon trésor.
Quelques mètres plus loin, je lis ce qu'elle a écrit, et je réalise que ce n'est pas une jolie histoire sur un repas de famille en été... j'ai honte d'avoir dit "je suis sûre que ça va me plaire..."
Le soir même je le commence, il est 22h, je suis crevée de la journée mais je dois savoir, je dois faire une chronique et m'excuser de n'avoir pas su avant, de m'être laissée emporter par l'euphorie du salon. Lui dire que son combat est important, et que je vais parler du livre parce que le message qu'il veut faire passer est grand. Alors vous qui me lirez peut-être, ne vous fiez pas aux douces couleurs de la couverture, mais lisez ce témoignage soyez fiers d'aider Heloïse dans sa lutte car on ne dénoncera jamais assez les violences faites aux innocents.

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Émilie est invitée aux 50 ans de mariage de ses grands-parents. Ravie de quitter pendant quelques jours Paris pour retrouver sa famille en pleine nature, elle ne se doute pas un seul instant que celui qui a brisé sa vie, il y a de cela de nombreuses années, puisse être, aussi, invité. C'est l'incompréhension pour la jeune femme qui va subir, de nouveau, l'impensable, par procuration.

Elle est très bien faite, cette bande-dessinée, avec un graphisme très réaliste, aux accents parfois cinématographiques, et une histoire réelle, malheureusement bien réelle, et terriblement banale, malheureusement aussi - 160 000 enfants et ados sont, en effet, chaque année, en France, victimes de violences sexuelles, d'après le rapport de la Ciivise publié en 2023 -.

Et le plus terriblement banal, aussi, c'est que ces situations de violences, même lorsqu'elles ne passent pas par la justice, sont souvent connues par un ou plusieurs membres de la famille qui préfèrent, justement, garder "les yeux fermés" pour ne pas entacher la réputation familiale, ce que montre particulièrement bien l'histoire d'Emilie, ici.

Une bande-dessinée à lire, à prêter, à faire découvrir pour chacun.e d'entre nous prenne conscience que oui, ces yeux fermés, ils sont partout, et ces violences sur les enfants, elles aussi, sont partout, et plus encore dans les milieux familiaux. Je remercie les éditions Dupuis et NetGalley pour la découverte.
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Cette BD aborde un thème des plus sensibles et délicats, son titre veut tout dire. le plus difficile, et malheureusement assez classique, c'est le positionnement donné à la victime, comme si c'était elle la fautive, la coupable, celle qui fait éclater sa famille, mais ce n'est pas elle qui a commis des actes innommables.
Tout est amené très doucement, en montrant la souffrance d'Emilie, sans montrer exactement mais en subtilité avec une sorte d'ombre monstrueuse. D'ailleurs, la personne qui a brisé sa vie n'est pas connue de suite non plus. Un album aussi malaisant que nécessaire sur plusieurs aspects.
Cet one-shot nous est proposé par les éditions Dupuis et né de l'association entre Martin Héloïse, Magontier Baptiste (au scénario tous les deux) et de Lussy Valentine (dessin et couleurs)
Héloïse nous dit que c'est inspiré de son vécu, elle laisse un mot à la fin ainsi qu'un dossier intéressant sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants.
Le thème est difficile et douloureux, on ne pas en laisser la surprise aux gens, d'où il est nécessaire d'être au courant, car rien ne le laisserait penser dans les premières pages.
Emilie rejoint ses grands-parents et toute sa famille pour une grande fête (50 ans de mariage de ses grands-parents). Son petit ami, Tom, n'est pas encore là. Il va carrément y en avoir de l'ambiance et du monde. Ils se retrouvent, ils s'amusent à toutes sortes de jeux, il y a pas mal d'enfants aussi. Mais Emilie se souvient, d'autant plus quand elle revoit son agresseur, alors qu'elle n'était pas au courant qu'il serait là.
Tout ressurgit violemment, les ombres noires rôdent, elle pleure. Il y a eu beaucoup de choses, nous replongeons par moment, toujours avec délicatesse dans des moments du passé pour comprendre, mais sans savoir qui c'est vraiment pendant une grande partie du temps. Les soucis dans les familles sont légion, les secrets de famille c'est connu, seulement là c'est comme si son vécu était minimisé, pas important. Avant, elle a fait comme elle a pu, elle a quand même eu le courage de le dire, et certains lui en veulent même pour cela. Mais aujourd'hui, elle est adulte, elle en a marre de minimiser, de dire que c'était rien, de faire comme si rien ne s'était passé. Et au-delà de la brisure qu'il lui a fait subir, il reste celle très forte et très présente de l'attitude que certains ont, c'était rien pardonne, passe à autre chose ...
C'est assez cocasse car comme ils sont dans la nature, et qu'il y a un problème avec des loups. A un moment, il est dit il faut apprendre à vivre avec, et ça fait un peu comme un sacré parallélisme avec la situation.
Et est-ce que cette personne qu'on voit évoluer dans sa famille et interagir avec elle a l'air d'un loup, d'un prédateur dangereux ? Absolument pas. Et est-ce qu'Emilie est la seule victime de ce monstre ?
Un récit glaçant où une jeune femme voit son passé ressurgir lors d'une fête familiale. Elle se retrouve autant confronté à son "monstre" qu'à faire face à l'incompréhension de certains membres de sa famille. Ses pleurs et ce monstre ombre qu'elle voit sont pourtant bien là.
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Depuis le mouvement #metoo et la levée du tabou de l'inceste, les témoignages sont de plus en plus nombreux dans la sphère littéraire. La parole enfin libérée permet aux victimes d'entrer en résilience ou d'avancer dans leur reconstruction psychologique.

« Les yeux fermés » est le récit d'une victime d'inceste, Héloïse Martin, mis en images par Valentine de Lussy et scénarisé par Baptiste Magontier. Au-delà de la violence subie, le roman graphique met l'accent sur la vie familiale après le procès.

Emilie, à l'occasion des 50 ans de mariage de ses grands-parents, retrouve sa famille pour fêter l'événement. Or, celui qui a perpétré le crime est également présent, plongeant Emilie dans son passé douloureux. Pourquoi a-t-il été invité alors qu'il a été reconnu coupable de son crime sexuel ? Comment la famille peut-elle encore le laisser côtoyer de jeunes enfants tout en sachant qu'il est pédophile ? Cela dépasse Emilie et la révolte au plus haut point. La tension est palpable, les attitudes des uns et des autres gênantes parce qu'elles oscillent entre le désir de fermer les yeux pour la fête et la compréhension de ce qu'elle a souffert. Peu à peu, on comprend qu'Emilie n'a pas été la seule à subir des attouchements, sa cousine aussi en a souffert. Sauf qu'elle aurait préféré que rien ne transpire, que le secret n'ait jamais été éventé. Elle en veut beaucoup à Emilie d'avoir parlé, elle ne lui pardonne pas la tenue du procès. La grand-mère est également acerbe : elle refuse que la fête soit gâchée par la remontée des souvenirs dérangeants. le comble de son aveuglement se dévoile lorsqu'elle assène, énervée, de manière cruelle, qu'il a été puni, qu'il a payé sa dette à la société et que tout le monde a droit au pardon. Peut-être …. mais de là à le mettre en présence d'Emilie et de jeunes enfants il y a un pas qui n'aurait pas du être franchi. Les retrouvailles autour d'une grande tablée joyeuse deviennent un cauchemar et montrent combien la famille est loin d'être solidaire envers Emilie, la victime.

« Les yeux fermés » invitent à une réflexion sur l'accompagnement familial des victimes d'inceste ou d'abus sexuel. Parfois, au lieu d'être aidante, elle devient accusatrice et tourne le dos au lieu d'entourer la victime et de lui faire comprendre qu'elle est toujours aimée et estimée, qu'elle reconnaît pleinement les droits et les préjudices subis par la victime. C'est ce qui m'a le plus glacée : la gifle donnée à Emilie par sa cousine, et les remarques de sa grand-mère. Deux personnages qui m'ont hérissée par leur agressivité et leur absence d'empathie. Réactions certainement dues au fait qu'un choix impossible leur est demandé depuis le début.

L'illustratrice, Valentine de Lussy a choisi une gamme de couleurs très douces et délicates. le propos est amené avec délicatesse, sans outrance graphique, ce qui sert parfaitement le texte. Les personnages sont dessinés de manière minimaliste ce qui donne encore plus de force, positive ou négative, aux propos tenus.

« Les yeux fermés » est un ouvrage intéressant car accessible à un lectorat de jeunes adolescents. En fin d'album, sont données les diverses informations utiles ainsi que des numéros verts.

Je remercie NetGalley et les éditions Dupuis pour cette lecture qui m'a bouleversée et beaucoup émue.
Lien : https://chatperlitpopette.wo..
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Une belle bande dessinée témoignage sur la pédophilie.
Le dessin est plutôt simple mais fonctionne bien avec l'histoire.
À aucun moment le récit n'est pesant tout en explorant les dilemmes familiaux autour de l'homme responsable du viol.

Il y a un fait qui m'a dérangé au départ et que j'ai trouvé très intéressant au final: tout les personnages et notamment les hommes se ressemblent dans cet ouvrage ce qui fait qu'à aucun moment on ne sait quel personnage est le coupable avant qu'on nous le montre à la fin.

Une bonne BD sur le sujet !
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