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Critique de Fifrildi
C'est la critique de Lenocherdeslivres qui m'a donné envie de lire ce roman. Je l'ai trouvé vraiment excellent, j'ai passé un très bon moment de lecture.
Reuss, 2066 (Diario de un viejo cabezota) a été écrit par Pablo Martín Sánchez en 2018 et clôt une trilogie dont je lirai certainement les autres titres (qui peuvent être lus séparément). J'ai beaucoup apprécié l'écriture de l'auteur et sa verve littéraire.
Il s'agit d'une dystopie apocalyptique écrite sous la forme d'un journal intime. En 2066, la péninsule ibérique doit être évacuée de toute sa population pour des raisons géostratégiques. le narrateur évoque des grands événements comme une épidémie de Marburg, la Troisième Guerre Mondiale, la Grande Panne ou le Pacte de la Honte.
Un groupe de personnes refuse de s'en aller et s'est retranché à Pere Mata un ancien hôpital psychiatrique. Pour écrire son journal, le narrateur récupère les pages laissées intentionnellement vide des livres qu'il peut trouver dans l'établissement.
« Si j'ai décidé d'écrire ce journal c'est tout simplement parce que je sens que le monde que j'ai connu touche à sa fin, et que j'aimerais laisser un témoignage de son existence avant qu'il ne soit trop tard et qu'il ne reste plus personne pour le raconter. »
Il raconte le quotidien avec ses compagnons d'infortune mais il se penche aussi sur ses souvenirs.
« Mais je ne sais pas ce qui me prend, dernièrement, de regarder en arrière, alors que mon intention est de laisser un témoignage des temps que nous vivons. Je suppose que, voyant le peu d'avenir qui me reste et ce sombre présent, je préfère me délecter du passé. »
Un livre poignant et fort qui m'a beaucoup émue. En dépit de la gravité du sujet, je dois avouer que l'auteur m'a quelque fois fait rire. Il faut dire que le narrateur a parfois des anecdotes un peu cocasses à partager.
«Je ne suis qu'un vieux radoteur qui vomit ses frustrations sur les feuilles blanches des livres oubliés d'une bibliothèque disparue d'un ancien asile d'aliénés d'une ville déserte d'un pays dévasté. »
Un petit coup de coeur.
Challenge multi-défis 2024 (41)
Challenge mauvais genres 2024
Reuss, 2066 (Diario de un viejo cabezota) a été écrit par Pablo Martín Sánchez en 2018 et clôt une trilogie dont je lirai certainement les autres titres (qui peuvent être lus séparément). J'ai beaucoup apprécié l'écriture de l'auteur et sa verve littéraire.
Il s'agit d'une dystopie apocalyptique écrite sous la forme d'un journal intime. En 2066, la péninsule ibérique doit être évacuée de toute sa population pour des raisons géostratégiques. le narrateur évoque des grands événements comme une épidémie de Marburg, la Troisième Guerre Mondiale, la Grande Panne ou le Pacte de la Honte.
Un groupe de personnes refuse de s'en aller et s'est retranché à Pere Mata un ancien hôpital psychiatrique. Pour écrire son journal, le narrateur récupère les pages laissées intentionnellement vide des livres qu'il peut trouver dans l'établissement.
« Si j'ai décidé d'écrire ce journal c'est tout simplement parce que je sens que le monde que j'ai connu touche à sa fin, et que j'aimerais laisser un témoignage de son existence avant qu'il ne soit trop tard et qu'il ne reste plus personne pour le raconter. »
Il raconte le quotidien avec ses compagnons d'infortune mais il se penche aussi sur ses souvenirs.
« Mais je ne sais pas ce qui me prend, dernièrement, de regarder en arrière, alors que mon intention est de laisser un témoignage des temps que nous vivons. Je suppose que, voyant le peu d'avenir qui me reste et ce sombre présent, je préfère me délecter du passé. »
Un livre poignant et fort qui m'a beaucoup émue. En dépit de la gravité du sujet, je dois avouer que l'auteur m'a quelque fois fait rire. Il faut dire que le narrateur a parfois des anecdotes un peu cocasses à partager.
«Je ne suis qu'un vieux radoteur qui vomit ses frustrations sur les feuilles blanches des livres oubliés d'une bibliothèque disparue d'un ancien asile d'aliénés d'une ville déserte d'un pays dévasté. »
Un petit coup de coeur.
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Challenge mauvais genres 2024
