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Critique de Christio
Ce livre est présenté comme un carnet de voyage, relatant les (vrais) voyages et nombreux périples d'Agatha Christie, celle que l'on a appelée
« la femme aux cent morts » ou encore « la femme à qui le crime a le plus rapporté depuis Lucrèce Borgia ».
L'ouvrage de près de 200 pages est riche en illustrations, photographies personnelles, reproductions d'affiches ou d'articles de journaux d'époque, couvertures de livres et paysages du monde entier. On y trouve même quelques recettes favorites de la romancière. Chaque élément est accompagné d'un texte relativement court, expliquant le lien avec Agatha Christie et surtout ses livres. La couverture a un look rétro, tout comme les polices de caractères utilisées, à l'image de la typographie des anciens almanachs.
À travers les anecdotes relatées par Anne Martinetti, on apprend une foultitude de détails intéressants sur Agatha Christie. Ainsi, après une enfance plutôt privilégiée au cours de laquelle elle fait ses premiers séjours à l'étranger, on la retrouve à Harrogate, en 1926. Elle y séjourne dans un hôtel sous une fausse identité (celle de la maîtresse de son mari) après une disparition qu'elle a elle-même mise en scène. Elle aurait voulu se venger de son mari infidèle. L'affaire fera grand bruit et se retrouvera à la une de tous les journaux. Sir Arthur Conan Doyle aura même recourt à une séance de spiritisme pour aider les recherches. C'est peu de temps après cet épisode rocambolesque qu'elle publiera son premier succès et que commencera véritablement sa longue carrière de romancière.
Malgré la bourgeoisie plutôt conservatrice au sein de laquelle elle évolue, Agatha Christie est une femme résolument moderne pour son temps. Elle adore conduire sa voiture et découvre le surf lors d'un séjour en Afrique du Sud. Elle pourrait d'ailleurs être la première surfeuse anglaise de l'histoire de cette discipline.
Avec son second mari archéologue, elle visite le Proche et le Moyen-Orient. Elle se rend en Égypte (le Nil l'a beaucoup inspirée), à Istanbul (à bord du mythique Orient Express), en Syrie et en Irak. Elle situera d'ailleurs un grand nombre de ses enquêtes dans ces pays. Son premier voyage en Iran se fait en avion monomoteur en 1931, bien avant que l'avion ne devienne un mode de transport courant. Outre ses voyages en Europe, elle réalisera également un tour du monde d'un an par bateau, visitant l'Afrique du Sud, la Tasmanie, la Nouvelle Zélande, Hawaï, le Canada ou encore la ville de New York (ou elle teste déjà les fast-foods).
Difficile d'énumérer tous les périples effectués et tous les lieux visités tant ils sont nombreux. On se demande d'ailleurs comment elle a pu être si prolifique compte tenu de ses incessants voyages !
Anne Martinetti en a consigné un très grand nombre avec le plus grand soin et par moment, on a l'impression de feuilleter un atlas géographique et de remonter le temps. Page après page, au fil des villes et des contrées visitées, mais également des lieux où elle a vécu, elle nous fait découvrir les romans d'Agatha Christie par l'autre bout de la lorgnette. Qu'il s'agisse d'un décor ou d'un personnage de roman, elle situe l'élément qui a inspiré Agatha Christie, particulièrement observatrice : un hôtel londonien, une maison des Canaries, un palace de la ville d'Assouan, une petite ville en Écosse ou en Cornouailles anglaises et le décor est planté. Même chose pour les personnages. C'est dans ses souvenirs d'enfance et de voyage qu'Agatha Christie puisera souvent l'inspiration, car ils constituent un vivier d'incroyables personnages, véritables témoins de leur époque.
Les amateurs des romans d'Agatha Christie, avec notamment les personnages emblématiques que sont Hercule Poirot et Miss Marple, seront ravis de découvrir dans ce livre la face cachée de certains de ses ouvrages et la vie particulièrement riche et intéressante de cette globe-trotteuse. Il plaira également à tout autre lecteur curieux d'en savoir plus sur l'auteure de fiction la plus lue au monde, avec au moins 2 milliards d'exemplaires vendus à ce jour. Apparemment, le crime paie toujours....
« la femme aux cent morts » ou encore « la femme à qui le crime a le plus rapporté depuis Lucrèce Borgia ».
L'ouvrage de près de 200 pages est riche en illustrations, photographies personnelles, reproductions d'affiches ou d'articles de journaux d'époque, couvertures de livres et paysages du monde entier. On y trouve même quelques recettes favorites de la romancière. Chaque élément est accompagné d'un texte relativement court, expliquant le lien avec Agatha Christie et surtout ses livres. La couverture a un look rétro, tout comme les polices de caractères utilisées, à l'image de la typographie des anciens almanachs.
À travers les anecdotes relatées par Anne Martinetti, on apprend une foultitude de détails intéressants sur Agatha Christie. Ainsi, après une enfance plutôt privilégiée au cours de laquelle elle fait ses premiers séjours à l'étranger, on la retrouve à Harrogate, en 1926. Elle y séjourne dans un hôtel sous une fausse identité (celle de la maîtresse de son mari) après une disparition qu'elle a elle-même mise en scène. Elle aurait voulu se venger de son mari infidèle. L'affaire fera grand bruit et se retrouvera à la une de tous les journaux. Sir Arthur Conan Doyle aura même recourt à une séance de spiritisme pour aider les recherches. C'est peu de temps après cet épisode rocambolesque qu'elle publiera son premier succès et que commencera véritablement sa longue carrière de romancière.
Malgré la bourgeoisie plutôt conservatrice au sein de laquelle elle évolue, Agatha Christie est une femme résolument moderne pour son temps. Elle adore conduire sa voiture et découvre le surf lors d'un séjour en Afrique du Sud. Elle pourrait d'ailleurs être la première surfeuse anglaise de l'histoire de cette discipline.
Avec son second mari archéologue, elle visite le Proche et le Moyen-Orient. Elle se rend en Égypte (le Nil l'a beaucoup inspirée), à Istanbul (à bord du mythique Orient Express), en Syrie et en Irak. Elle situera d'ailleurs un grand nombre de ses enquêtes dans ces pays. Son premier voyage en Iran se fait en avion monomoteur en 1931, bien avant que l'avion ne devienne un mode de transport courant. Outre ses voyages en Europe, elle réalisera également un tour du monde d'un an par bateau, visitant l'Afrique du Sud, la Tasmanie, la Nouvelle Zélande, Hawaï, le Canada ou encore la ville de New York (ou elle teste déjà les fast-foods).
Difficile d'énumérer tous les périples effectués et tous les lieux visités tant ils sont nombreux. On se demande d'ailleurs comment elle a pu être si prolifique compte tenu de ses incessants voyages !
Anne Martinetti en a consigné un très grand nombre avec le plus grand soin et par moment, on a l'impression de feuilleter un atlas géographique et de remonter le temps. Page après page, au fil des villes et des contrées visitées, mais également des lieux où elle a vécu, elle nous fait découvrir les romans d'Agatha Christie par l'autre bout de la lorgnette. Qu'il s'agisse d'un décor ou d'un personnage de roman, elle situe l'élément qui a inspiré Agatha Christie, particulièrement observatrice : un hôtel londonien, une maison des Canaries, un palace de la ville d'Assouan, une petite ville en Écosse ou en Cornouailles anglaises et le décor est planté. Même chose pour les personnages. C'est dans ses souvenirs d'enfance et de voyage qu'Agatha Christie puisera souvent l'inspiration, car ils constituent un vivier d'incroyables personnages, véritables témoins de leur époque.
Les amateurs des romans d'Agatha Christie, avec notamment les personnages emblématiques que sont Hercule Poirot et Miss Marple, seront ravis de découvrir dans ce livre la face cachée de certains de ses ouvrages et la vie particulièrement riche et intéressante de cette globe-trotteuse. Il plaira également à tout autre lecteur curieux d'en savoir plus sur l'auteure de fiction la plus lue au monde, avec au moins 2 milliards d'exemplaires vendus à ce jour. Apparemment, le crime paie toujours....
