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Critique de croquemiette
Quel joli roman !
J'avais beaucoup aimé du domaine des murmures qui se situe quelques deux siècles plus tôt, au même endroit, sur les rives de la Loue.
J'ai retrouvé dans la terre qui penche la même écriture, toute en métaphores, la même époque, ce Moyen-âge impitoyable, notamment pour les femmes.
Cette jeune Blanche est très attachante. Elle parle, parle, parle depuis son caveau, au côté de son âme qui elle, a vieilli. S'ouvre un dialogue. On passe de Blanche, 12 ans, à Blanche sans âge, l'une plus naïve (bien que lucide et débrouillarde), l'autre plus aguerrie et qui apporte sagesse et recul sur les actions passées. La narration n'est pas chronologique, on se perd un peu mais ce n'est pas désagréable et on retombe sur nos pieds.
Les femmes font le roman et nous inspirent : les deux Blanche et surtout la belle Bérangère, mi-femme, mi-rivière, qui m'avait déjà beaucoup marquée dans du domaine des murmures.
On flirte avec le fantastique, les légendes et les coutumes. Cette écriture, c'est du velours pour les oreilles. Et heureusement, car de douceur, il y en a peu, en ces temps de pestilence, de violence et de combats.
L'auteure nous donne à lire une fable épique, ancrée dans son époque, pleine de magie et de douceurs entre les personnages, qu'elle traite avec bienveillance.
Je recommande la lecture des livres de Carole Martinez.
J'avais beaucoup aimé du domaine des murmures qui se situe quelques deux siècles plus tôt, au même endroit, sur les rives de la Loue.
J'ai retrouvé dans la terre qui penche la même écriture, toute en métaphores, la même époque, ce Moyen-âge impitoyable, notamment pour les femmes.
Cette jeune Blanche est très attachante. Elle parle, parle, parle depuis son caveau, au côté de son âme qui elle, a vieilli. S'ouvre un dialogue. On passe de Blanche, 12 ans, à Blanche sans âge, l'une plus naïve (bien que lucide et débrouillarde), l'autre plus aguerrie et qui apporte sagesse et recul sur les actions passées. La narration n'est pas chronologique, on se perd un peu mais ce n'est pas désagréable et on retombe sur nos pieds.
Les femmes font le roman et nous inspirent : les deux Blanche et surtout la belle Bérangère, mi-femme, mi-rivière, qui m'avait déjà beaucoup marquée dans du domaine des murmures.
On flirte avec le fantastique, les légendes et les coutumes. Cette écriture, c'est du velours pour les oreilles. Et heureusement, car de douceur, il y en a peu, en ces temps de pestilence, de violence et de combats.
L'auteure nous donne à lire une fable épique, ancrée dans son époque, pleine de magie et de douceurs entre les personnages, qu'elle traite avec bienveillance.
Je recommande la lecture des livres de Carole Martinez.
