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Critique de Clelie22


Erza, Natsu, Grey, Lucy et Happy se sont lancés à la poursuite des magiciens d'Eisen Wald, une guilde clandestine. Ceux-ci semblent décider à utiliser les haut-parleurs d'une gare pour diffuser une berceuse mortelle. Mais si leur plan était tout autre ? La meilleure équipe de Fairy Tail suffira-t-elle à affronter une guilde sans scrupules au grand complet ?

Ce troisième tome présente la suite de l'aventure entamée dans le deuxième. Celle-ci prend finalement un tour différent de celui qu'on pouvait imaginer. Cependant, ce n'est pas le plus important. Cette quête semble surtout destinée à mettre en valeur les pouvoirs de nos héros, en particulier Erza, le Gros Bill* de l'équipe, et Natsu, le challenger surprise qui va donner du fil à retordre au pourtant redoutable chef d'Eisen Wald. Les combats sont donc très fréquents, au point qu'on se demande si l'auteur ne doit pas respecter un minimum syndical de nombre de combats. Ou alors, c'est pour compenser l'indigence du scénario ? le déroulement de chaque tome me paraît de plus en plus ressembler à ça : scène à l'auberge, voyage, baston, blabla, baston, voyage, re-baston, blabla, re-re-baston, retour à l'auberge. Vous pouvez avoir le quinté dans le désordre ou du blabla également pendant les combats. Ceux-ci, en effet, sont généralement très bavards, les adversaires des magiciens de Fairy Tail n'en finissant pas de s'extasier sur leurs pouvoirs beaucoup plus puissants que prévus. En tous cas, Hiro Mashima est plutôt doué pour représenter les combats de manière lisible et nous régale également de quelques belles planches mettant en valeur ses personnages.
Côté petites culottes et Wonderbra, le péché mignon d'Hiro Mashima, ce tome est plutôt calme, surtout parce qu'il n'y a que peu de personnages féminins qui interviennent. Il peut donc être lu par des jeunes ados même si ça ne leur apportera rien d'autre que du divertissement (ce qui n'est pas un mal en soi).

* Gros Bill : dans les jeux de rôle ou jeux vidéos, personnage surpuissant ou suréquipé (du moins, c'est dans ce sens que je l'utilise)
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