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Critique de alberthenri


"Tu ne le portes plus ? Alors, vends-le..."

Les vêtements de seconde main, ça ne vous dérange pas ? C'est écolo, économique, tout bien…

Si vous lisez ce roman de Masterton paru en 2018 chez l'éditeur belge Livre'S, traduit en français (enfin plutôt en wallon ; "septante" et autres expressions belges parsèment la traduction ,en plus de coquilles assez nombreuses, hélas) vous risquez de changer d'avis.

Deux flics anglais, une sergente d'origine pakistanaise et son équipier briton, enquêtent sur des crimes atroces causés par des gens "possédés" par des fringues sorties d'une boutique de charité !
Mieux, ou pire : des vêtements se mettent à agresser sauvagement d'innocents passants…

Bon, présenté comme ça, ça peut paraitre capilotracté, foutraque et "Ouate de feuque"...Normal, car ça l'est !

Notre cher vieux Graham, qui a régalé l' amateur de petits bijoux du genre horrifico-fantastique tels que la série des "Manitou", se lâche dans ce roman, où une fliquette issue de la diversité de chez Sa Majesté, superstitieuse et doté d'un don surnaturel (la policewoman, pas la queen) et son adjoint sont confrontés à des situations aussi improbables que gores.

Le petit miracle,c'est que "ça passe" (avec un peu d'indulgence et une grosse sympathie pour l'auteur, boudé par les grands éditeurs français ces dernières années).

Pas le meilleur roman de Masterton, si vous voulez découvrir cet auteur tentez plutôt ses oeuvres des années 80/90, les susmentionnées, et autre "Djinn", "Maison de chair", "Jour J du jugement", "Démences", etc..
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