«Une voix agaçante n'arrêtait pas de répéter à Josh : «Tu as perdu quelque chose, mon vieux ? Tu as perdu quelque chose, mon vieux ? Tu ferais bien de faire attention à toi. Tu te prépares des ennuis, et comment ! Tu ferais bien de faire attention à toi…»
C'est une lecture choisie, avec ma très bonne amie Saiwhisper. Je crois que c'est notre deuxième Mastertonien ensemble et c'est toujours agréable d'échanger avec elle autour d'un bon livre.
«Nancy rêvait qu'elle courait dans des ruelles tortueuses et se cognait contre les murs. Elle entendait des rires qui résonnaient et une pluie battante. Des chiens la poursuivaient, des hommes masqués (…) la pressaient de faire demi-tour.»
Attention, attention, ici vous pouvez être dépaysé, par l'inconnu…
Soyez aux aguets, si vous êtes déstabilisés, par les odeurs…
Courez, si vous attendez des bruits, à vos oreilles…
«Soit agile, Jack, soit rapide, Jack, saute par-dessus le chandelier Jack.»
Si vous aimez écouter des séries, telles que «Surnaturel», «Fringe», cet univers vous sera donc un peu familier.
On retrouve également ici une histoire incroyable, comme le fait si bien Graham Masterton. Il manie effectivement bien le mystère, le fantastique et l'horreur.
C'est à la suite du décès de sa soeur, que Josh mène une enquête personnelle. Il décide donc de découvrir la vérité car la police ne progresse pas assez vite selon lui.
Avec sa compagne, il va à la recherche des indices et jamais ils n'auraient soupçonné les risques et les obstacles qu'ils auront à franchir.
«Je n'ai pas l'air différente. Mais je me sens différente. C'est peut-être l'effet de passer dans un autre monde (…) Espérons que nous pourrons rentrer chez nous.»
C'est avec beaucoup de plaisir, que je suis nos héros dans leurs aventures. Graham Masterton parvient à garder notre attention et l'histoire est riche en rebondissements. On fait la connaissance des personnages hauts en couleur et on rencontre des méchants qui en font voir de toutes les couleurs.
C'est une histoire qui se lit bien, elle ne contient pas beaucoup de longueurs, c'est juste à la fin, je trouve que c'est tiré par les cheveux. Je ne cherche pas à tout analyser, je me laisse subjuguer par la plume captivante de mon auteur.
Encore une fois, Graham Masterton possède ce merveilleux talent de conteur. Il nous concocte un bon scénario, avec une imagination vive et un humour remarquable.
Je peux donc rentrer ce livre «Les gardiens de la porte» dans mes incontournables. Il ne faut pas se fier à la quatrième de couverture, qui ne m'attire pas au premier regard.
«Il y a six portes dans la ville de Londres… Il y a également six portes à Londres… Mais qui sait à quel côté elles font face ? … Et qui sait quelle est la vraie face ?»
C'est une très belle découverte, ce que j'aime de Graham Masterton, il nous met tout de suite dans l'action et il te maintient en haleine jusqu'à la dernière page. C'est une question de goût, de sensibilité et de couleurs.
Quand on ouvre un livre ses livres, je mets le lecteur en garde car après la lecture, on ne voit plus les choses de la même façon.
«Mais la souffrance causée par la Harpe sacrée avait pénétré jusqu'au tréfonds de son âme. Elle lui avait tout pris : sa fierté, sa dignité, son endurance – et par-dessus tout, elle lui avait pris sa nature humaine. Il avait été abaissé au niveau d'un insecte qui se tord de douleur au bout d'un bâton pointu.»
Pour terminer, je remercie mon amie Saiwhisper pour nos discussions et on s'est respectée dans notre rythme de lecture.
Soudain, je me pose alors cette question : «Est-ce que c'est vrai que tous les chemins mènent à Rome ? Est-ce que nos héros trouveront-t-ils les réponses à leurs questions ? Et est-ce qu'ils vont pouvoir rentrer enfin chez eux ?»
Siabelle
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