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Critique de Masa


Resté longtemps endormi dans ma pile de livres à lire, j'ai dû me résigner à le prendre. Non pas que je n'avais pas envie de me replonger dans l'univers de Graham Masterton, mais parcequ'après celui-ci, je n'en'ai plus d'autres – bien que j'aie commandé et reçu depuis peu « Le sphinx ».

Après un savoureux recueil « Les escales du cauchemar », dont est issus mon coup de coeur « Le scarabée de Jajouka », le Maître nous propose une seconde anthologie de huit récits sous le nom « Les visages du cauchemar ».

→ « L'ange gardien » (Evidence of angels – 1995)
L'action se déroule dans le pays natal de Graham Masterton : l'Écosse. Si les châteaux anciens, les vallées verdoyantes peuplées de moutons et les lacs brumeux nous évoquent cette nation magnifique, sans parler des kilts et des cornemuses, l'action se rapproche davantage à un huis-clos. Une nouvelle toute légère et sympathique à lire où le fantastique se dresse avec une touche de noblesse sans horreur.

→ « Lune affamée » (The hungry moon – 1995)
Si je déplorais une absence de découpage de membres, cette seconde histoire redonne des frissons d'horreur même si elle reste légère dans son style. Une bonne lecture qui m'a donné l'eau à la bouche. Heureusement, elle n'est en rien comparable au style pompeux de Ramsy Campbell qui n'ont juste qu'en commun ce titre ces titres en V.O et VF. Direction l'Angleterre.

→ « Douleur » (Grief – 1996)
On descend encore plus au sud et l'on passe la Manche pour se retrouver dans le département de la Manche. de là se dresse le Mont Saint-Michel, mais ce n'est pas sur l'île que se déroulera l'intrigue. Après un appel à l'horreur, cette fois-ci l'auteur nous mène vers ses récits érotiques et celui-ci en est bien chargé de ces scènes. Heureusement, ce texte est sauvé par le Fantastique et cette fin sympathique. On notera que Graham Masterton est assez mauvais en géographie, je l'avais déjà remarqué avec « Le jour j du jugement », puisque Caen se trouve à une centaine de Km du Mont Saint-Michel et que la ville se trouve dans le Calvados contrairement à ce qui est écrit dans cette nouvelle.

→ « Le Shin-tan secret » (The Sin-tan secret – 1996)
Voilà le texte qui se démarque du recueil et est à mon sens un récit majeur de l'auteur. On y retrouve de l'horreur, du sexe et une certaine folie. Un dessert à prendre après « Le rituel de chair » comme il se doit. (ooops, j'en ai trop dit). Cette nouvelle nous embarque au pays de Dean Koontz : la Californie.

→ « Les hommes de Maes »
Si « Blue sky mine » est la plus grande chanson au monde, cette histoire ne lui fait pas honneur. Au programme, nous avons une tragédie minière au Pays de Galles – nation où sa femme a vécu – et un fantôme qui se balade. À lire juste pour son ambiance.

→ « Conte de fées » (Fairy story – 1996)
Nouvelle assez longue, ou alors elle m'a paru comme telle, nous suivons une antiquaire venue faire des emplettes en Irlande. Je l'ai trouvé assez confus dans son ensemble et soft.

→ « Suffer Kate » (Suffer Kate – 1993)
Voici la seconde nouvelle majeure du recueil. À coup d'humour, nous suivons avec effroi un suicidaire ou plutôt un homme qui ne jouit que par strangulation. J'ai beaucoup aimé bien que ce récit soit très porté sur le sexe. Californie.

→ « Le retour du Manitou » (Spirit-jump – 1996)
Nouvelle que j'avais déjà lue avec l'intégrale de Manitou. Nous y retrouvons un quatrième combat entre Erskine et Misquamacus.

Recueil en deçà de « Les escales du cauchemar » qui brille néanmoins par ces deux nouvelles excellentes « Le Shin-tan secret » et « Suffer Kate ». À noter que ça fait toujours plaisir de lire quelques phrases de l'auteur sur son intimité et sur lien qui unis son travail.
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