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Critique de NicolaK


Richard Matheson, l'auteur qui fait trembler Stephen King himself...
Je m'étais gardé ce recueil, sachant qu'ensuite il n'y en aurait plus d'autres, de ces très courtes mais néanmoins fracassantes nouvelles dont l'auteur nous a enchanté au fil de ces volumes.
Alors en fait j'étais un peu perdue, parce qu'il y a quatre volumes en version originale et cinq pour la France, le cinquième étant celui-ci, censé regrouper l'intégrale de la totalité des nouvelles. Sauf qu'il en manque certaines alors qu'il en contient des inédites.
Mais qu'à cela ne tienne, vu que j'ai lu tous les autres volumes comme d'habitude en anglais et il y a des siècles ou pas loin, chacune fut comme une découverte. En plus, je suis bon public. Je ne sais pas vous, mais il m'arrive de lire un bouquin avec une vague impression de "déjà lu" obsédante, mais à force d'en ingurgiter des quantités industrielles, j'ai oublié des détails, donc je relis quand même. Comme si le temps ne manquait pas. Par contre, pour d'autres, dès les premières lignes, le livre me revient de suite en mémoire quasiment dans son intégralité comme si je l'avais lu la veille.
J'ai donc dégusté ce recueil comme si toutes les nouvelles étaient inédites, le temps et le changement de langue ayant opéré comme par magie, alors qu'en réalité, dans ce recueil contenant 26 nouvelles, seules dix sont inédites.
Le fils de Richard Matheson ouvre le bal par une préface qui nous prouve que bon sang ne saurait mentir et que les gênes du papa n'ont pas sauté une génération. On est dans l'ambiance, la plume est fluide, on sait que les petits fours vont précéder un repas gastronomique, on appréhende un peu les surprises qui nous attendent au tournant... en tout cas, c'est une préface que je n'ai pas "sautée" comme je le fais souvent, je l'avoue, et je conseille à tout nouveau lecteur de faire de même. Inutile de me mentir, je sais qu'on est nombreux à zapper la préface.
S'ensuivent donc les nouvelles par elles-mêmes, très courtes comme je l'ai déjà mentionné, et de tous genres. Matheson a fait exploser toutes les barrières de genres et nous gratifie aussi bien d'un chouia de science-fiction que d'horreur pure, d'horreur plus soft, et même de polar /. thriller; du psychologique, et surtout, mon péché mignon, l'humour noir. J'adore cette façon de mélanger les genres, car nul risque de se lasser même si on lit toutes les nouvelles d'affilée. Quel que soit le genre, je suis restée suspendue aux mots de l'auteur, les tripes collées au bide, scotchée par chaque final.
En bref, je ne regrette nullement d'avoir dégusté ce livre par petites touches, heureuse de retrouver l'univers mathesonien et chaque récit me renvoyant en pensée à toutes mes lectures antérieures, mais si vous n'avez jamais lu l'auteur, cela ne vous empêchera pas d'apprécier cet ultime "tome".
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