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Critique de folivier


Marc Antoine Mathieu poursuit sa réflexion autour du rêve, de l'imaginaire, du réel et nous entraîne à nouveau dans un jeu sans fond entre l'histoire qu'il nous raconte, l'objet que l'on tient entre ses mains et le monde en-soi qu'il représente. Cette fois-ci Julius Corentin Acquefacques va être confronté au phénomène du syndrome du plafond et du processus de création du rêve. Les cases des planches de la bande dessinée deviennent des appartements sans plafonds dont une carte a été dressée. Julius perdue doit retrouver sa case de départ. Sa recherche permet à Marc Antoine Mathieu de jouer sur des multiples interrelations entre les planches en cours de création, les personnages, le temps. Nous retrouvons ce qui faisait l'humour et l'absurdité kafkaïenne des albums précédents, la crise du logement, la surpopulation et les difficultés de déplacement, une administration tentaculaire, tout cela poussé encore plus loin et encore plus . A souligner la conception de cet album avec une surprise inimaginable dans un album de bande dessinée. C'est absolument génial d'intelligence et d'imagination. On sourit à toute les pages et en même temps on est amené à réfléchir sur l'acte de création et les différents niveaux de réalité, la réalité du créateur, la réalité de la bande dessinée en tant qu'objet, le monde de Julius Corentin, le monde de ses rêves et tout cela interfère dans un joyeux bazar. A découvrir et à déguster impérativement.
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