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Julius Corentin Acquefacques, pr... tome 3 sur 7
EAN : 9782840550112
48 pages
Delcourt (01/01/2004)
4.25/5   83 notes
Résumé :
Si son horloge murale n'avait pas accidentellement avancé, Julius Corentin Acquefacques n'aurait jamais plongé dans un nouveau tourbillon d'aventures kafkaïennes : perdu dans son rêve, il devient voyageur dans sa propre histoire... prisonnier d'une troisième dimension !
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Après la case vide de L'origine et La qu... mystérieuse, Marc-Antoine Mathieu continue crescendo les aventures oniriques et étranges de Julius Corentin Acquefacques.
Cette fois, le maelstrom de la couverture de l'album va pouvoir se déployer et entraîner le héros dans quelques chutes dont il a l'exclusivité... non sans rappeler au lecteur quelque souvenir de ses lectures enfantines.
Car, l'art de Marc-Antoine est là: toujours progresser en surprenant et captivant le lecteur qui a poussé la porte de son univers.
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Avec le troisième album de la série des Rêves, le défi de Marc-Antoine Mathieu consiste à prolonger notre surprise de lecteur. Quiconque connaît en effet les aventures de Julius Corentin Acquefacques sait déjà qu'il sera capturé par les écheveaux graphiques kafkaïens de Marc-Antoine Mathieu, mais il ne sait pas précisément de quelle manière il le sera, et c'est là tout l'intérêt de la lecture.


Un monde inhumain et morcelé, angoissant et périlleux, se déploie sans foi ni loi pour engendrer les paradoxes temporels et spatiaux les plus déroutants. Malgré la reprise d'une thématique déjà deux fois exploitées avec les volumes précédents, Marc-Antoine Mathieu renouvelle la nature des paradoxes de son univers et réussit à illustrer une forme d'inquiétante étrangeté qui ne nous est pas totalement inconnue non plus. A la question de savoir si nos rêves nous appartiennent encore, nous ne pouvons émettre aucune certitude sauf celle, aveugle, qui cherche seulement à nous rassurer…
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Marc Antoine Mathieu poursuit sa réflexion autour du rêve, de l'imaginaire, du réel et nous entraîne à nouveau dans un jeu sans fond entre l'histoire qu'il nous raconte, l'objet que l'on tient entre ses mains et le monde en-soi qu'il représente. Cette fois-ci Julius Corentin Acquefacques va être confronté au phénomène du syndrome du plafond et du processus de création du rêve. Les cases des planches de la bande dessinée deviennent des appartements sans plafonds dont une carte a été dressée. Julius perdue doit retrouver sa case de départ. Sa recherche permet à Marc Antoine Mathieu de jouer sur des multiples interrelations entre les planches en cours de création, les personnages, le temps. Nous retrouvons ce qui faisait l'humour et l'absurdité kafkaïenne des albums précédents, la crise du logement, la surpopulation et les difficultés de déplacement, une administration tentaculaire, tout cela poussé encore plus loin et encore plus . A souligner la conception de cet album avec une surprise inimaginable dans un album de bande dessinée. C'est absolument génial d'intelligence et d'imagination. On sourit à toute les pages et en même temps on est amené à réfléchir sur l'acte de création et les différents niveaux de réalité, la réalité du créateur, la réalité de la bande dessinée en tant qu'objet, le monde de Julius Corentin, le monde de ses rêves et tout cela interfère dans un joyeux bazar. A découvrir et à déguster impérativement.
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Dès les premières planches de ce troisième tome, le lecteur retrouve cet univers envoûtant où l'espace est limité et soigneusement rationné. C'est d'ailleurs d'un air amusé que j'ai découvert les mesures prises par les autorités afin de faire face à la crise du logement et aux problèmes de circulation dans cette ville surpeuplée.

Comme d'habitude, cette nouvelle histoire à dormir debout démarre au pied du lit de Julius Corentin Acquefacques. Après la recherche de l'origine du premier tome et l'étrange mission qui consistait à découvrir la Qu… lors du volet précédent, notre fonctionnaire au Ministère de l'Humour se retrouve pris dans un engrenage infernal suite à un léger décalage de temps. Cet enrayement infime du processus va totalement chambouler la vie et le rêve d'un Julius Corentin Acquefacques qui, faisant honneur au titre complet de la série, se retrouve prisonnier des rêves. Distillant des dialogues subtils et jouant habilement la carte du burlesque, Marc-Antoine Mathieu joue avec la structure du temps et propose un récit beaucoup plus fluide que le précédent.

Visuellement, Marc-Antoine Mathieu continue de faire preuve d'une grande inventivité et de jouer habilement avec les codes du neuvième art, malmenant avec grand plaisir son personnage principal et démontrant une nouvelle fois sa grande maîtrise du Noir et Blanc. Après la surprenante théorie de l'anti-case du premier volet, il joue une nouvelle fois avec le support même de cette BD en proposant cette fois une spirale en 3D. À l'instar de « L'origine », l'auteur mêle également une nouvelle fois les planches même de l'album à son histoire. J'adore !

Et comme « le Processus » a reçu un Alph-Art au Festival d'Angoulême de 1994, vous pouvez retrouver cet album dans mon Best of du Festival d'Angoulême.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Julius Corentin Acquefacques se réveille un matin dans son tout petit appartement mais malheureusement, son horloge avance légèrement ce qui l'entraine dans une histoire étrange et délirante que j'ai adorée. Marc-Antoine Mathieu se joue des règles du récit et sort même son personnage des cases de la BD. Dans un dessin noir et blanc qui accompagne à merveille ce récit onirique, Nous voilà plongés dans une aventure incroyable où les surprises arrivent presque à chaque page. Une BD pas comme les autres aussi surprenante qu'indispensable.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- La Bourse est bien calme aujourd’hui…
- Calme ? Elle est pétrifiée ! Transie ! Paralysée ! C’est la récession ! Voyez, les cotations… Toutes les valeurs reculent ! C’est une véritable crise des valeurs ! Et ceci en dépit des « B.A » lancées par le gouvernement…
- Les « B.A. » ?
- Oui ! Les Bonnes Actions. Attention au virage.
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Vous avez quitté votre rêve , vous vous êtes perdu et vous voulez savoir comment faire pour y retourner .... je sais , je connais la musique .
-Bon , quel était votre rêve ?
-Eh bien , je me réveillais dans mon lit et ...et il n'y avait plus de plafond ...et alors ...
-Ah! ah! ah !
-Je m'en doute que vous n'aviez plus de plafond ! Ici , il n'y a de plafond nulle part ! Ce sont les rêves sans plafond ici !
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L’usine était le théâtre de la réalisation du 42e plan quinquennal. Celui-ci avait pour le but (ambitieux) de contrôler le dernier espace vital qui subsistait encore : le rêve.
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L’immensité des cases renfermait toute mon histoire, classée comme dans un tiroir à une infinité de double- fonds. Ma vie n’était-elle donc qu’un rêve sans plafond ? Ou une réalité sans fond ?
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