Vous avez envie d'un roman où l'on prend son temps, où on peut sentir l'odeur d'un jardin encore recouvert de la rosée du matin, où les carottes et les tomates sont choyées et caressées, où l'on chante des berceuses aux poules et où l'on raconte des histoires aux biquettes le soir pour les endormir ?
J'ai adoré le début de ce roman tout doux où Robert, un célibataire endurci prend soin de ses légumes et les cuisine ensuite avec amour et un respect infini pour la nature.
Mais dès que l'intrigue a évolué un peu, j'ai été malheureusement écoeurée par l'avalanche de guimauve, et de mièvrerie, des couches épaisses de bons sentiments, des dialogues dignes d'un manuel de psychologie pour les nuls et des clichés à la pelle sur la bienveillance, le pouvoir de l'amour, le pardon, la résilience et tous les thèmes à la mode.
Dommage, car j'ai salivé en suivant la préparation de certains plats alsaciens au tout début du roman, mais l'abondance de conseils à deux francs et les nombreux dialogues ridicules sur le fait de se dépasser et de s'ouvrir aux autres m'ont franchement rebutés.
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Merci à mon amie d'enfance Dominique qui m'a offert ce livre.
Un fermier alsacien introverti suite à un traumatisme d'enfance s'ouvre peu à peu aux autres grâce à de belles rencontres.
Quel hymne à l'Alsace, à sa cuisine (avec des recettes à la fin du récit !), à son parler et à ses habitants !
Il est aussi question d'amour (comme de bien entendu), de liens familiaux et amicaux avec des personnes semblables (un jeune homme au même parcours) ou dissemblables (une anglaise excentrique) et d'ouverture à des cultures différentes.
Malgré quelques coquilles, ce petit bouquin est tout-à-fait rafraîchissant en cette période hivernale et morose.
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La fiction potagère aurait pu me plaire, surtout parfumée aux effluves de plats alsaciens, mais l'intrigue est beaucoup trop convenue, trop prévisible et trop invraisemblable à mon goût, même pour un premier roman.
Robert Walsch est un vieux ronchon qui préfère dialoguer avec ses carottes et ses chèvres et c'est aussi ce qu'il me reste de cette lecture : une envie de bougonner. Dommage, le titre était sympathique, l'illustration de couverture aussi, le fait que l'autrice vienne d'Alsace me plaisait, et je m'attendais à une lecture plus savoureuse. Peut-être que ce récit manque d'assaisonnement et de péripéties, ou même simplement de petites herbes aromatiques finement ciselée pour que je m'en régale.
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c'est l'histoire mignonnette d'un fermier qui vit dans un monde imaginaire. on le suit au cours d'un été où la nounou de ses neveux et son fils l'aident à s'ouvrir au monde. C'est un feel good emplit de bonnes intentions. le genre de lecture qui vous enveloppe de douceur. J'ai trouvé l'intrigue un peu trop convenue et un peu de lourdeurs pour souligner l'introversion du fermier. Mais, la lecture est agréable.
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