Tenter de dire ce que révèle l'expérience de l'arrêt est la grande affaire de la poésie.
Il faudra désormais composer avec la poésie - soit en l'actualisant, soit en la bafouant, mais jamais plus en l'ignorant.
L'exercice de poésie pratique en chef est bien évidemment l'arrêt. C'est l'exercice fondamental, premier et insurpassable.
L'expérience poétique peut très bien se suffire à elle-même, sans qu'on se soucie d'écrire le moindre vers.
Quand la fortune est inépuisable, il n'y a aucune raison de vouloir se l'approprier - c'est son grand avantage sur les autres.
Depuis toujours la poésie est ridiculement liée dans les esprits à la bohème et à la dèche. C'est ridicule car c'est tout l'inverse : la poésie est indissociable de la fortune.
Trouver l'une, c'est trouver l'autre. Je m'étonne qu'une telle chose soit si méconnue.
S'il est cinq heures du matin, ne changer rien. Savourez d'être seul au cœur de la ville endormie.
Quelle place pourrait tenir la poésie dans votre vie si vous êtes incapable du moindre silence intérieur ?
Mettez un terme au bavardage intérieur.
Avant de vous tourner vers le monde comme vous le faite d'ordinaire, tournez-vous donc cette fois cers vous.