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Critique de bdelhausse


Septième et dernier tome de Freak'S Squeele... dernier, vraiment? L'auteur le dit, autant le croire. Et signalons aussi le courage de Florent Maudoux. Décréter la fin d'une série, ce n'est pas donné à tout le monde.

D'aucuns auraient moult fois annoncé la fin pour mieux nous en servir la suite... D'autant qu'il y a déjà des histoires parallèles, comme celles de Funéraille.

Disons que, personnellement, je ne crois pas beaucoup à cette fin de la série. Fin d'un cycle, oui. Chance, Xiong Mao, Val, et les autres sont diplômés, la F.E.A.H. est sauvée, Ange est malheureusement mort, bien qu'il vive (ou peut-être pas) à travers un nourrisson... le méchant directeur de Saint-Ange, le père d'Ange, est en asile psychiatrique...

Bref, il y a suffisamment de lignes qui traînent par terre pour que quelqu'un se baisse et en ramasse une... et hop! le tour est joué, l'histoire reprend.

Ce tome 7 commence par un petit rappel de deux pages. C'est court mais salutaire.

Ensuite, on suit les efforts des Obliterators, 3 créatures diaphanes et fantômatiques qui sont chargées d'effacer Chance de la mémoire collective et donc de la faire disparaître du monde. Ils sont sur le point de réussir quand Funéraille réussit à booster Xiong Mao qui va recherche Chance dans la bulle d'oubli avant qu'elle n'éclatte complètement, rayant Chance de la surface du globe.

Ombre devient le leader inconstesté des peuples de la forêt. Xiong Mao défait Kitsune. Mais on ne la voit pas lui mettre une raclée. On l'apprend quelques dizaines de pages plus loin.

L'art de l'ellipse, Florent Maudoux le pratique abondamment. C'est parfois frustrant. Cela tonifie parfois le propos en faisant mariner le lecteur surpris de tourner la page et de voir que l'aventure change complètement de lieu et de sujet. Frustré, mais sur des charbons ardents, le lecteur va tourner frénétiquement les pages afin de savoir, nom d'une pipe en bois, ce qui a bien pu arriver à son héroïne ou à son héros...

Pour triompher, les héros de la F.E.A.H vont devoir se reposer bien davantage sur leur ingéniosité et la ruse, les détours du marketing sauvage, que sur la force brute.

Moins d'érotisme, plus de combats, des découpages de planches de plus en plus hardis et maîtrisés, des planches sans dialogues. Des trucs à la Philippe Druillet... pour celles et ceux qui connaissent encore ce fabuleux dessinateur de SF français.

Un court chapitre "romance à deux balles" en couleur. Et un chapitre bichrome quasiment vers la fin du volume, quand tout est joué. Les jaunes y dominent, les contours des formes et des personnages ne sont pas appuyés. C'est reposant, calme après la tempête.

Un beau tome 7 qui clôt adéquatement les aventures des héros à la F.E.A.H.
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