Pluie : ah le fanatisme religieux des Américains, quel vaste sujet. le blanc, chrétien, qui vient évangéliser et « éduquer » ces peules « sauvages »… derrière ces bons sentiments, c'est la folie et l'horreur qui rampent dans ces esprits puritains purs comme de la boue.
Honolulu : les idées sur les femmes et les étrangers ont mal vieilli. J'ai trouvé peu d'attrait à cette nouvelle.
Le déjeuner : une très courte nouvelle, assez caustique, sur ces bonnes âmes qui vous abreuvent de conseils sans les suivre.
Le lac : le côté sombre de l'arc-en-ciel. Les relents de colonialisme me gêne, mais bon, c'est bien ancré dans son époque.
Les trois grosses dames d'Antibes : j'ai pensé au film le Pari en lisant cette nouvelle, assez mordante.
La peau du lion : mensonges et faux-semblants sont au menu de cette nouvelle que j'ai trouvé un peu ennuyeuse.
La planche de salut : c'est sa chute qui fait tout le sel de ce texte.
Une jeune fille romantique : j'ai trouvé que l'ambiance avait un côté
Henry James, et j'ai plutôt bien aimé.
Avant la réception : le vernis de la bonne société colonialiste anglaise craque, et c'est jouissif.
Le serment : une nouvelle assez touchante sur
l'amour et les promesses.
Le fléau de Dieu : j'ai peiné à arriver au bout de ce texte qui m'a ennuyée.
La force des choses : quand on ment on finit toujours par se faire prendre, et ça fait mal.
Une perle : la goujaterie de la chute est incroyable.
Lord Mountdrago : j'ai beaucoup pensé au style d'
Edgar Allan Poe en lisant cette nouvelle, qui ne m'a pas emballée outre mesure.
Le bedeau : une nouvelle qui nous parle d'humilité et de réussite, et dont la chute est savoureuse.
Jane : ici encore j'ai eu l'impression de lire du
Henry James, et j'ai plutôt apprécié cette nouvelle.
Les empreintes dans la jungle : une ambiance très «
Duras » pour cette nouvelle où la respectabilité de la bonne société blanche est mise à mal.
Sanatorium : d'un tel ennui que j'en ai abandonné la lecture avant la fin.
Les quatre Hollandais : encore une fois, la femme est cantonnée dans ce récit, au rôle de la tentatrice sans scrupules.
Faits divers : une chute bien cruelle pour une nouvelle dont le début semblait plein d'espoir.
Mayhew : en quatre pages, l'auteur fait le tour du matérialisme et de la vanité de l'existence.
Un emploi officiel : abandonnée très vite, j'avais peur que le contenu de cette nouvelle ne soit trop violent pour moi.
Croisière d'hiver : apparemment c'était de l'humour, je n'ai pas trouvé ce texte drôle.
Mirage : on connaît tous au moins une personne qui se prend pour un roi alors que c'est un loser. C'est triste, mais pour ce genre de personne il n'y a rien à faire.
La lettre : un texte dont le fond est très semblable à celui des empreintes dans la jungle.
Neil
Mac Adam : le démarrage de cette nouvelle a été trop long pour moi, j'ai laissé tomber.
Ressenti final : si je suis heureuse d'avoir découvert cet auteur, je trouve que beaucoup de ses textes ont mal vieilli (colonialisme, misogynie et xénophobie), même si d'autres m'ont faite sourire par leur mordant.