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Critique de Vinnie_Twopens
Après la découverte des deux premiers romansDe Maupassant "Une vie" et "Bel-ami", direction le rayon "Voyages" de la bibliothèque pour retrouver ce maître de la littérature française avec son unique recueil de trois récits de voyages à point nommé.
On commence avec "Au soleil" où il raconte son voyage en Algérie en 1881. D'abord il s'interroge sur l'utilité de la vie, et la lassitude qui peut s'installer dans l'existence à force d'habitudes.
C'est pourquoi il décide de prendre le large pour casser cette monotonie. Ensuite il va nous plonger dans la vie des locaux et la diversité géographique du pays et des différentes ethnies. Il va pousser son voyage aux confins du Sahara. Malgré quelques idées d'un autre temps, il pousse la réflexion sur les méfaits de la colonisation.
Sont intercalés ensuite trois courts textes "Aux eaux", "En Bretagne" et " le Creusot".
"Sur l'eau" se passe en 1886 et nous emmène voguer sur les flots le long de la Côte d'Azur sur son voilier Le Bel-ami. Dans une chronologie assez décousue avec de nombreuses digressions, il en profite pour exprime sa misanthropie et sa soif de solitude alternée avec son envie de voir du peuple. Dans une ambiance de profonde mélancolie, il s'excuse au début de narrer des choses aussi inintéressantes et à la fin de s'être épanché de la sorte. On appréciera son style toujours aussi clair et précis.
Pour terminer " La vie errante" qui se veut plus un guide touristique un peu erratique où il commence par exprimer son dédain pour la Tour Eiffel fraichement construite et le monde moderne. Il avait apparemment l'habitude d'y déjeuner expliquant que c'était le seul endroit de tout Paris où il pouvait admirer la vue sans voir la tour qu'il détestait tant.
Son errance démarre poétiquement de Cannes en voilier pour découvrir les côtes italiennes où il est frappé par la musique et les odeurs qui émanent de la terre. Gênes, Porto-Fino puis Pise avant un long chapitre sur la Sicile. Ses visites des catacombes des Capucins et de Palerme, les mines de soufre, Catane, l'Etna et pour terminer Syracuse donnent vraiment envie d'aller visiter cette île!
(Bien que le tourisme de masse ait sans doute tout foutu en l'air...)
On pourra peut être se lasser de longs descriptifs architecturaux mais cela nous donne vraiment un aperçu précis de sa plume si fine.
Sans transition, un bref retour à Alger pour se rendre à Tunis et comparer ces deux terres fanatiques qui "contiennent, comme une semence sacrée, les os des marabouts qui fécondent le sol illimité de l'Islam, y font germer de Tanger à Tombouctou, du Caire à La Mecque, de Tunis à Constantinople, de Karthoum à Java, la plus puissante, la plus mystérieusement dominatrice des religions qui ait dompté la conscience humaine".
On termine le voyage abruptement à Kairouan où sept pèlerinages en valent un à La Mecque.
Une autre approche réussie pour cet auteur classique façon Guide du Routard.
On commence avec "Au soleil" où il raconte son voyage en Algérie en 1881. D'abord il s'interroge sur l'utilité de la vie, et la lassitude qui peut s'installer dans l'existence à force d'habitudes.
C'est pourquoi il décide de prendre le large pour casser cette monotonie. Ensuite il va nous plonger dans la vie des locaux et la diversité géographique du pays et des différentes ethnies. Il va pousser son voyage aux confins du Sahara. Malgré quelques idées d'un autre temps, il pousse la réflexion sur les méfaits de la colonisation.
Sont intercalés ensuite trois courts textes "Aux eaux", "En Bretagne" et " le Creusot".
"Sur l'eau" se passe en 1886 et nous emmène voguer sur les flots le long de la Côte d'Azur sur son voilier Le Bel-ami. Dans une chronologie assez décousue avec de nombreuses digressions, il en profite pour exprime sa misanthropie et sa soif de solitude alternée avec son envie de voir du peuple. Dans une ambiance de profonde mélancolie, il s'excuse au début de narrer des choses aussi inintéressantes et à la fin de s'être épanché de la sorte. On appréciera son style toujours aussi clair et précis.
Pour terminer " La vie errante" qui se veut plus un guide touristique un peu erratique où il commence par exprimer son dédain pour la Tour Eiffel fraichement construite et le monde moderne. Il avait apparemment l'habitude d'y déjeuner expliquant que c'était le seul endroit de tout Paris où il pouvait admirer la vue sans voir la tour qu'il détestait tant.
Son errance démarre poétiquement de Cannes en voilier pour découvrir les côtes italiennes où il est frappé par la musique et les odeurs qui émanent de la terre. Gênes, Porto-Fino puis Pise avant un long chapitre sur la Sicile. Ses visites des catacombes des Capucins et de Palerme, les mines de soufre, Catane, l'Etna et pour terminer Syracuse donnent vraiment envie d'aller visiter cette île!
(Bien que le tourisme de masse ait sans doute tout foutu en l'air...)
On pourra peut être se lasser de longs descriptifs architecturaux mais cela nous donne vraiment un aperçu précis de sa plume si fine.
Sans transition, un bref retour à Alger pour se rendre à Tunis et comparer ces deux terres fanatiques qui "contiennent, comme une semence sacrée, les os des marabouts qui fécondent le sol illimité de l'Islam, y font germer de Tanger à Tombouctou, du Caire à La Mecque, de Tunis à Constantinople, de Karthoum à Java, la plus puissante, la plus mystérieusement dominatrice des religions qui ait dompté la conscience humaine".
On termine le voyage abruptement à Kairouan où sept pèlerinages en valent un à La Mecque.
Une autre approche réussie pour cet auteur classique façon Guide du Routard.
