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Critique de missmolko1


Armistead Maupin a osé relever le défi d'écrire un tome 7 (et un tome 8 mais la n'est pas la question) dans la continuité des six premiers tomes de ses célèbres Chroniques de San Francisco. Rien d'exceptionnel sauf que l'on retrouve les personnages vingts ans après.
Durant les 190 premières pages, j'avais du mal a rentrer dans l'histoire. Et puis l'action se met en route enfin.
De plus, l'auteur nous avait habitué a des chroniques ou courts chapitres qui nous permettait de suivre différents personnages et il me semble que la narration était faite à la troisième personne. Ici le narrateur est Michael et l'histoire n'est centré que sur lui. J'ai, depuis le début, toujours beaucoup aimé ce personnage alors ça ne m'a pas trop dérangé mais celui m'a juste un peu dérouté.
J'ai apprécié retrouver les personnages qu'on n'a suivie, c'est toujours un plaisir de voir ce qu'ils deviennent malgré ça il me laisse une drôle de sensation. Moi qui n'est que 24 ans je suis encore dans l'état d'esprit des premiers tomes : l'insouciance (même si en 2012 on l'est un peu moins que dans les années 1970 je pense), les amis, faire la fête.... Dans ce tome, on découvre que les personnages sont devenus sérieux, mature, font le constat de leur vies et éprouve certains regrets. Ils sont confrontés à la maladie, a la mort, aux ruptures amoureuses.... A l'approche des soixante ans, on éprouve sans doute de la nostalgie quand on repense a nos vingts ans mais moi quand je lis ce genre de livre a 24 ans j'éprouve de la peur de vieillir.
Maintenant j'espère juste que le tome suivant sera un peu plus gai.
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