Je retiens de ce roman que c'est le portrait d'une femme profondément déprimée et seule, enfermée dans son éducation et dans sa place dans la société : « inutilité de ma vie - néant de ma vie - solitude sans bornes - destinée sans issue. »
La première moitié du roman revient sur sa jeunesse, et les raisons qui l'auraient poussé à son crime. La seconde, sur son après-procès.
Notre héroïne est éprise de liberté et la voila dans les ornières « à la voie » d'une vie écrite pour elle.
C'est donc le récit d'une prise de conscience de l'inéluctable vacuité de son existence, de sa condition de femme dépendante de son mari (elle est riche mais ne peut disposer de son argent sans son mari), de l'importance des apparences (pour le clan de sa belle famille).
« Être sans famille ! Ne laisser qu'à son coeur le soin de choisir les siens - non selon le sang, mais selon l'esprit, et selon la chair aussi » .
Intéressant, à lire.
Commenter  J’apprécie         71