AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de coraliel59


Voilà bien longtemps que je voulais lire ce livre dont mon père m'a beaucoup parlé, celui qui lui a fait aimer la lecture, mais bizarrement je ne l'avais jamais fait. Voilà donc un oubli réparé.
J'ai donc plongé dans le monde froid et noir de Thérèse. On la découvre à la sortie de son procès, alors qu'elle vient d'être acquittée et qu'elle se prépare à rentrer chez elle pour retrouver son mari. Pendant le voyage, elle essaie de démêler les événements et les sentiments qui l'ont amenée à ce procès pour empoisonnement à l'encontre de son mari. Ce qui fait peur dans cette auto-analyse, c'est la froideur avec laquelle la jeune femme dissèque la situation. Aucun sentiment ne transparaît sinon l'indifférence.
Une fois rentrée chez elle, prête à parler à son mari, Thérèse se heurte à la dureté de celui-ci qui lui impose une nouvelle vie pour sauver les apparences. Et cette vie se résume à un mot: la séquestration. Thérèse doit garder la chambre, surveillée par un couple payé par son mari. Celui-ci ne réalisera les dégâts qu'à son retour quelques mois plus tard. Il décide alors de lui rendre la liberté mais en gardant l'apparence d'un couple marié.
Ce roman marque par son ambiance glaciale où les sentiments ne sont jamais vraiment exprimés par souci des apparences. L'introspection de Thérèse est elle aussi froide et mécanique.
Commenter  J’apprécie          151



Ont apprécié cette critique (15)voir plus




{* *}