La fille du bâtard

Notre patois, comme l’occitan ou le provençal, est une langue à part entière, qui dérive de la langue d’oc qu’on parlait dans tout le Sud de la France. Une langue forte, imagée. Les farces sont plus drôles en patois qu’en français, par exemple.

Elle a de beaux yeux bleus, des cheveux blancs magnifiques qui font oublier les rides de son visage.

La meilleure défense pourrait bien être l’attaque.

Un prisonnier connaît la durée de sa peine. Un fou interné, non. Il ne sait même pas s’il sortira un jour.

Une journaliste, même stagiaire et débutante, vérifie ses sources.

La vie, la vraie, était faite d’une succession de minuscules plaisirs.

Une épouse était une égale, une compagne de plaisir et de combat amoureux, une concurrente, presque une ennemie aussi parfois. Elle décidait avec vous une foule de choses, vous éduquait, vous séduisait.

Un monsieur, même si c’est son père, n’entre pas sans frapper dans la chambre d’une femme.

Quand tu t’adresses à un subalterne, sois plus respectueuse que si tu parlais à un archevêque. Tu obtiendras tout ce que tu veux. À l’inverse, si tu es un tant soit peu méprisante, il te met des bâtons dans les roues.

L’histoire des gens n’est jamais simple. Il faut d’abord comprendre et ne pas se presser de juger. Jamais.