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Critique de lebelier


Enzo Macleod se rend sur l'île de Groix pour démêler un sac de noeuds criminel qui dure depuis plus de vingt ans. Adam Killian et son fils ont été assassinés et c'est chez la veuve de ce dernier que va atterrir Enzo. Comme toute île, Groix possède un petit monde et rien ne se passe sans que la plupart des habitants soit au courant. Adam Killian était spécialisé en entomologie et a laissé, dans son bureau, une énigmes sous forme de post-it, de livres à consulter, d'endroits incongrus à fouiller. Enzo devra démêler le vrai du faux et les apparences sont souvent trompeuses. C'est presque un jeu auquel se livre le spécialiste des scènes de crime dans le bureau d'Adam Killian laissé intact depuis sa mort, selon sa volonté qu'a respecté à la lettre (c'est le cas de le dire), Jane, sa belle-fille
D'abord pourquoi assassiner un vieil homme qui n'en avait plus que pour quelques semaines à vivre avec son cancer en phase terminale ? On comprend mieux, même si elle est inacceptable aussi, l'assassinat du fils d'Adam qui avait découvert le fin mot de l'énigme. Mais qu'avait trouvé Adam avant de mourir ? Les fausses pistes sont nombreuses d'autant que le véritable assassin s'ingénie à tout brouiller. À tout cela s'ajoute la vie personnelle compliquée d'Enzo entre sa petite amie à Paris et Jane Killian, la belle veuve qui fait du gringue.
Peter May campe tout de suite l'atmosphère insulaire avec ses personnages violents, taiseux, bavards aussi où chacun s'occupe de l'autre et donne son point de vue sur le crime. Enzo n'est pas regardé avec bienveillance lors de son arrivée. Seul un gendarme l'aide officieusement. L'ambiance est aussi donnée par les brumes, les pluies diluviennes et les vents marins qui agissent sur le mental des protagonistes.
Une enquête très compliquée donc qui prend racine dans le passé. C'est aussi une réflexion sur la descendance résumée comme cette phrase de la Bible que les fils paieraient pour leurs pères :
« En ces jours-là, on ne dira plus: Les pères ont mangé des raisins verts, Et les dents des enfants en ont été agacées. » Jérémie 31 :29
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