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Critique de Aurelia33


Un électron libre de Peter May.
Michael Kapinsky a perdu sa femme et n'arrive pas à s'en remettre. La situation est tendue car sa belle famille a des vues sur l'héritage mais lui-même peine à assurer. L'énorme crédit de la splendide maison de sa femme devient ingérable.
Pour cela, et pour se changer les idées, il reprend son travail de photographe de la police scientifique. Malheureusement, cela ne suffit pas, il ne peut plus payer ni la banque, ni l'avocat, ni l'agente immobilière, ni même sa psy.
C'est pour cette raison que celle-ci lui propose une nouvelle sorte de thérapie, gratuite et novatrice. Pour cela, il va juste se créer un avatar chez Second Life, et de temps en temps assister à des réunions de dialogue virtuelles. Il devient dès lors Chas, un détective, second de Twist (dans la vraie vie sa collègue de travail!) une aide précieuse pour se familiariser avec ce "nouveau monde". Mais peu à peu, la réalité rejoint la fiction. 2 crimes sont commis. 2 personnes qui étaient eux mêmes dans Second Life! Leurs avatars ayant également été assassinés. Une vraie course contre la montre s'enclenche pour trouver leur assassin virtuel et réel.
Une écriture fluide et comme toujours très bien détaillée de Peter May qui quelque soit son sujet, Chine, Écosse, Dordogne.. ou comme ici la réalité virtuelle, maitrise son sujet et par là même nous y sensibilise aussi. Néanmoins, je n'ai pas trop adhéré à cette vie fantôme où tout est permis. La dépendance à ce type de pratique et de jeu me semblant trop facile. Mais l'intrigue est intéressante et bien ficelée.
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