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Critique de Bazart


Il y a un point commun entre le dernier roman de Jean-Paul Dubois (que j'ai trouvé assez déprimant !) et le dernier thriller de Peter May

Quand ces deux écrivains envisagent le futur, ils imaginent les grandes villes et une partie de la terre inondée suite au dérèglement climatique. J'avoue qu'au début de Tempête sur Kinlochleven, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, peut-être parce que je n'arrivais pas à me projeter dans le monde en 2050 avec ses « inventions ».

Mais au premier flash-back pour en savoir plus sur le personnage principal, l'inspecteur Brodie, j'ai été embarquée. Et c'est devenu carrément addictif quand pour les besoins de l'enquête, Brodie part à Kinlochleven, village des Highlands secoué par les tempêtes.

A ce point du livre, on bascule dans le suspens avec un hôtel aussi désert et étrange que dans Shinning, dans une cadence où les rebondissements donnent envie de lire jusqu'à très tard. La météo déchaînée contribue à créer une atmosphère de fin du monde.

Si Tempête sur Kinlocleven se résumait à un thriller où il s'agit de trouver le meurtrier et son mobile, le roman serait un polar classique mais Peter May trace en parallèle de cette intrigue, le portrait d'un homme qui porte le poids de la culpabilité et qui veut, si ce n'est trouver l'absolution, s'expliquer avec sa fille après 10 ans de silence

. Et c'est l'histoire de cet homme qui tient aussi en haleine.

Cela m'a rappelé que je n'avais pas encore lu le dernier tome de la trilogie écossaise de Peter May.

Un prétexte tout trouvé pour retourner en Ecosse rapidement !
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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