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Critique de jostein


Le roman de Margaret Mazzantini mêle deux histoires, deux souvenirs de mères contraintes à l'exil.

Jamila et son fils, Farid prennent la mer pour fuir un pays en guerre. Omar, le père vient d'être abattu par les loyalistes.

Des années auparavant (années 70), Angelina a dû elle aussi fuir ce pays avec ses parents, colons italiens appelés Les Tripolini. Son fils, Vito né en Italie se souvient devant la mélancolie de sa mère et face à cette mer qui rejette encore aujourd'hui des objets des exilés.

Ces deux histoires n'ont que quelques points communs : la mer, un pays, une enfance, un exil. Au travers de ces deux récits, l'auteur évoque le passé et le présent de la Libye.

De manière noble et sensible, le lecteur ressent la souffrance des colons rejetés par un pays qui les avait appelés, l'oubli et l'absence de reconnaissance de l'Italie.

" Les années passèrent dans cette lutte vaine parce que les paroles deviennent inutiles quand on les répète trop souvent. Les pensées sont un gaz nocif."

Et comme un pays se souvient parfois mal de son histoire, les réfugiés pâtissent encore des enjeux commerciaux et politiques des pays.

" S'il n'y avait pas eu cet or noir sous le désert aucun dictateur n'aurait eu envie d'imposer sa loi, et aucun étranger ne serait venu les défendre en lançant des missiles Cruise."

Margaret Mazzantini livre un très beau texte sur l'histoire et le présent de la Libye. Je regrette un peu le trop subtil mélange des deux histoires qui m'a donné une vision un peu obscure des évènements. L'histoire et le présent se mêle, l'oppression des peuples se ressemblent, la douleur des mères se répètent. Mais, le message m'a semblé moins percutant à cause de la douceur ou de la brièveté du texte.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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