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Critique de bdelhausse
Voilà. Ouf, enfin, j'y croyais plus, et toute cette sorte de choses.
Je dois avoir mis plus d'un an pour lire Danseur. Fasciné par l'écriture, je n'ai pas accroché au sujet, au propos. Autopsie d'un bide...
L'entrée en matières est fracassante. Toutes ces phrases courtes qui font mouche. le lecteur qui pensait entrer doucement dans la vie "fictionnesque" de Noureïev est transporté d'emblée dans les charniers russes. C'est fantastique.
La suite s'enchaîne de manière plaisante. le portrait tenu dans la longueur est un art difficile. McCann maintient intelligemment l'attention du lecteur en découpant le récit en petits chapitres de longueur variable où il change les points de vue, les angles d'attaque, les sujets du récit, et surtout les styles. On a les coupures de presse, les dialogues, les rumeurs, les récits en "je", le point de vue omniscient...
Personnellement, je trouve que l'enfance et l'adolescence sont vite évacuées.
On découvre ensuite un Noureïev versatile, manipulateur, séducteur, colérique, extravagant, fantasque, rejeté, amoureux, fantasque, fils indigne, fils aimant, ami fidèle, égoïste... bref un homme.
Le tout est conté tour à tour de manière sérieuse, cynique, drôle, décalée. Car, d'un point de vue technique, c'est imparable, à mon avis. Toutes les ficelles sont là, des archives aux échanges épistolaires, des récits en "je" au narrateur omniscient, des pensées intimes aux articles de presse... Colum McCann utilise toute la palette pour nous raconter Noureïev. A chaque fois que j'ai pris le livre pour en liquider quelques pages, j'ai bien aimé, mais sans plus. C'est assez plat, lisse. C'est bien écrit, mais sans flamboyance (hormis celles de Noureïev).
Et si j'ai apprécié cette débauche de techniques d'écriture, j'ai assez peu prisé la biographie romancée. Evidemment, il faut bien dire que les biographies, ce n'est pas mon truc. Même romancée. Et ici, la fiction est vraiment trop éloignée, à mon avis, même si on n'est clairement pas dans une biographie à 100%.
Je peux cependant comprendre les avis positifs, les emballements. Moi, je me suis retrouvé avec un personnage que j'ai assez vite pris en grippe. Ses exubérances, ses mesquineries, ses attitudes... cela m'a plutôt ennuyé, en fait, qu'agacé. J'ai été spectateur passif. Par ailleurs, McCann ne traite que quelques aspects de la vie de Noureïev. Il fait un savant mélange, dans les techniques mais aussi dans les dates, dans les personnes... Au final, j'ai trouvé cela très impressionniste. de nouveau très à l'encontre de l'idée que je me fais d'une biographie ou d'un roman. Il n'y a pas eu de rencontre entre ce livre et moi.
Je dois avoir mis plus d'un an pour lire Danseur. Fasciné par l'écriture, je n'ai pas accroché au sujet, au propos. Autopsie d'un bide...
L'entrée en matières est fracassante. Toutes ces phrases courtes qui font mouche. le lecteur qui pensait entrer doucement dans la vie "fictionnesque" de Noureïev est transporté d'emblée dans les charniers russes. C'est fantastique.
La suite s'enchaîne de manière plaisante. le portrait tenu dans la longueur est un art difficile. McCann maintient intelligemment l'attention du lecteur en découpant le récit en petits chapitres de longueur variable où il change les points de vue, les angles d'attaque, les sujets du récit, et surtout les styles. On a les coupures de presse, les dialogues, les rumeurs, les récits en "je", le point de vue omniscient...
Personnellement, je trouve que l'enfance et l'adolescence sont vite évacuées.
On découvre ensuite un Noureïev versatile, manipulateur, séducteur, colérique, extravagant, fantasque, rejeté, amoureux, fantasque, fils indigne, fils aimant, ami fidèle, égoïste... bref un homme.
Le tout est conté tour à tour de manière sérieuse, cynique, drôle, décalée. Car, d'un point de vue technique, c'est imparable, à mon avis. Toutes les ficelles sont là, des archives aux échanges épistolaires, des récits en "je" au narrateur omniscient, des pensées intimes aux articles de presse... Colum McCann utilise toute la palette pour nous raconter Noureïev. A chaque fois que j'ai pris le livre pour en liquider quelques pages, j'ai bien aimé, mais sans plus. C'est assez plat, lisse. C'est bien écrit, mais sans flamboyance (hormis celles de Noureïev).
Et si j'ai apprécié cette débauche de techniques d'écriture, j'ai assez peu prisé la biographie romancée. Evidemment, il faut bien dire que les biographies, ce n'est pas mon truc. Même romancée. Et ici, la fiction est vraiment trop éloignée, à mon avis, même si on n'est clairement pas dans une biographie à 100%.
Je peux cependant comprendre les avis positifs, les emballements. Moi, je me suis retrouvé avec un personnage que j'ai assez vite pris en grippe. Ses exubérances, ses mesquineries, ses attitudes... cela m'a plutôt ennuyé, en fait, qu'agacé. J'ai été spectateur passif. Par ailleurs, McCann ne traite que quelques aspects de la vie de Noureïev. Il fait un savant mélange, dans les techniques mais aussi dans les dates, dans les personnes... Au final, j'ai trouvé cela très impressionniste. de nouveau très à l'encontre de l'idée que je me fais d'une biographie ou d'un roman. Il n'y a pas eu de rencontre entre ce livre et moi.
