AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de cookie31


On ouvre ce roman, et on ne le referme qu'une fois terminé ! Captivant !

Michael Mc Dowell a fait de la ville de New York en 1882 le personnage principal de son récit. Il en fait une description fouillée, minutieuse, et absolument passionnante. Il y a les très pauvres, et les très riches, et nous, lecteurs, sommes les spectateurs d'une véritable lutte des classes, de la déchéance toujours plus profonde des très pauvres, et du mépris et de l'arrogance des très riches.

Michael Mc Dowell met en scène deux familles : les Stallworth et les Shanks. Les premiers, famille de la haute bourgeoisie New Yorkaise, dont le chef de famille est un juge intransigeant, et qui, des années plus tôt, a fait condamner à mort le mari de Lena Shanks et l'a mise en prison quelques années auparavant.
Les Stalworth sont, en 1882, bien décidés à lutter contre la corruption qui gangrène certains quartiers New Yorkais, justement là où vivent et prospèrent Lena Shanks et ses filles grâce à leurs activités criminelles.

Je me suis faite embarquer de suite par cette histoire de combat entre deux familles, dans la ville de New York gangrénée par le crime et la grande pauvreté d'une part, et gouvernée par une haute bourgeoisie autocentrée, bien éloignée des préoccupations du monde extérieur, régie par des codes sociaux très stricts.

C'est passionnant d'un point de vue historique et sociologique, mais également parce que ce roman est construit comme un thriller diabolique sur fond de vengeance familiale. Je me suis laissée happer de suite grâce à une écriture dynamique, une histoire prenante dès la première page. Je verrais bien ce roman transposé au cinéma…
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}