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Pedro Oyarbide (Autre)Jean Szlamowicz (Traducteur)
EAN : 9782381961361
520 pages
Monsieur Toussaint Louverture (06/10/2023)
4.17/5   1173 notes
Résumé :
Dans le New York de la fin du XIXe siècle coexistent deux mondes que tout oppose. D'un côté, l'opulence et le faste. De l'autre, le vice monnayé et l'alcool frelaté. C'est à leur frontière, au coeur de l'infâme Triangle Noir, qu'une famille fortunée va chercher à asseoir sa notoriété en faisant mine de débarrasser la ville de sa corruption. Les Stallworth, dirigés d'une main de fer par leur patriarche, l'influent et implacable juge James Stallworth, assisté de son ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (253) Voir plus Ajouter une critique
4,17

sur 1173 notes
Mais que suis-je venue faire dans cette galère ? ai-je pensé après avoir suivi ma Yaya dans cette Lecture Commune d'un livre que je n'aurais jamais ouvert de moi-même.
Pourquoi ? me demanderez-vous... eh bien je me le demande aussi.
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Il n'a pas l'air d'un thriller, il est historique mais même pas à Londres, rien de fantastique... La couverture est magnifique, mais aucune petite chaussure, nounours ou autre, donc voilà, pas mon truc a priori.
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Je me pensais très loin de ma zone de confort, alors que pas du tout. J'aime beaucoup cette ambiance : décors enchanteurs, zozios qui chantent, personnages très sympathiques...
Je plaisante, il n'y a rien de tout ça dans ce roman, ce qui tombe bien pour ce qui me concerne.
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Nous sommes à New-York, c'est la fête, nouvel an oblige, L'an de grâce 1881 devient l'an de grâce 1882.
Des enfants crasseux, en haillons, se blotissent chacun leur tour sur une grille de ventilation pour tenter de se réchauffer. L'une des gamines a un bébé dans les bras.
Des pauvres, des souffreteux, des criminels, femmes et hommes, boivent de la bière tiède et éventée dans un bouge sordide au sous-sol d'un bâtiment pourrissant.
Et tout plein d'autres choses aussi plaisantes les unes que les autres. le paradis sur terre, en quelque sorte.
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C'est dans l'un de ces immeubles que vit la famille Shanks.
La matrone imposante, Lena Shanks, veuve et mère de deux filles gère son petit commerce de prêt sur gage, tandis que sa fille Daisy exerce le lucratif métier d'avorteuse. Louisa, son autre fille, muette, a un certain talent pour toutes les tâches administratives.
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Lena a également un frère, marié à Maggie, qui vit de ses charmes.
Et puis Rob et Ella, ses petits-enfants, aident très efficacement leur famille.
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Mais contrairement aux apparences, tout n'est pas rose chez les Shanks. Lena a une famille huppée dans le colimateur : les Stallworth, dont le patriarche, le juge James S. a fait pendre son mari, Cornelius.
Ledit James a deux enfants, Edward et Marian, cette dernière, mère au foyer si l'on peut dire, est mariée à Duncan Phair, avocat. Deux enfants Edwin et Edith sont les fruits de leur union. Quant à Edward, pasteur de l'église presbytérienne, il a deux enfants : Helen et Benjamin, déjà adultes.
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Il va de soi que le nouvel an n'est pas fêté tout à fait de la même façon par les riches que par les pauvres.
Ça se visite mutuellement, ça picole mais dignement, propres sur eux, etc. n'est-ce pas... bref, vous voyez le topo.
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Bon, si j'avais lu tout ce que j'ai dit auparavant, je n'aurais pas ouvert le bouquin moi-même. :)
Je suis à des années-lumière d'avoir le talent de Michael McDowell, voire encore plus loin, et tout lecteur verra très vite qu'en fait je ne sais pas quoi dire.
Le style de l'auteur m'a envoûtée, l'histoire aussi, l'ambiance, j'ai adoré.

Les personnages sont particulièrement antipathiques, surtout les riches, bien coincés comme il faut.
Je n'irais pas jusqu'à dire que l'autre famille m'a enchantée, mais bon, ces femmes m'ont quand même été un peu plus sympathiques.
Quant aux enfants... adorables, les riches comme les pauvres.
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Par contre, le livre, lui, m'a enchantée. J'ai eu beaucoup de mal à quitter tout ce "beau" monde une fois le roman terminé. D'ailleurs, j'emporte Les aiguilles d'or sur mon île déserte.
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L'auteur nous entraîne , avec une aisance sans faille , dans l' Amérique , fin du 19 éme siècle. L'histoire des Stallworth, famille très aisée ,, faisant partie du haut plus grade de la société aristocratique, leur but est d'éradiquer la misère , la pauvreté, un monde où la saleté est monnaie courante.
L'histoire des Shanks, famille miséreuse, vivant dans un monde violence, de drogue et de prostitution, ils sont prêts à tout pour se sortir de cet univers le mot vengeance prend toute sa valeur,, mais pourquoi, existe t'-il un lien qui unisse ses deux famille, un lien de haine de rancoeur, Deux histoires qui s'entrechoquent , deux monde qui sombrent dans la perversité pouvant conduire à la perte de leur statut social . Deux familles qui tombent dans les tréfonds de l'enfer . Un roman qui m'a énormément marqué, grâce à l'écriture subtile , visuelle de l'auteur, je me suis laissée embarquer , dans une histoire, où beaucoup de personnages sont présents, mais je n'étais absolument pas perdues, bien au contraire, l'auteur a disséqué avec une grande précision , la psychologie des protagonistes, permettant de comprendre le rôle jouer, mieux comprendre le pourquoi du comment, avec des description pointues et existentielles. L'auteur tient en haleine ses lecteurs, ils évoluent en apnée, dans ce monde où le rythme monte crescendo , dans ce roman d'une intense noirceur. Un monde vengeance, un monde où règne le bien du mal,
Une lecture envoûtante, hypnotisante, que je vous recommande,
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Dès les premières pages, j'ai été conquise. Dans un somptueux prologue, Michael McDowell promène durant la nuit du 31 décembre 1881 sa caméra de mots en mode travelling dans différentes rues new-yorkaises : de Mulberry Street où des enfants en haillons se disputent une place pour se réchauffer sur une grille de ventilation, à une réception huppée sur la Cinquième avenue, en passant par un bar à opium de Mott Street ou une fête populaire sur Bowery Street.

Direct, le lecteur entre dans la ronde et passe de bras en bras à mesure que l'auteur présente son mémorable casting ancré dans un décor qui évoque irrésistiblement le Gangs of New-York de Scorsese. Ici, ce sera la guerre entre deux familles que tout oppose si ce n'est la haine réciproque : d'un côté, les riches et puissants Stallworth menée par un ambitieux patriarche qui espère se voir couronner maître de New-York; de l'autre, les Shanks, les hors-la-loi élevés dans le crime, issus du sordide Triangle noir, un gang de femmes avec cochent toutes les cases de l'illégalité ( meurtrière, prostituée, avorteuse, receleuse, faussaire ).

Michael McDowell maîtrise totalement l'art du portrait. Les personnages ont beau être très très nombreux, on les différencie tous, on les retient tous tant l'auteur sait les dessiner chacun en quelques traits caractéristiques comme Maggie, ma préférée :

« A moins d'un examen poussé, Maggie Kizer passait pour une Blanche et n'avait que deux traces révélatrices de son ascendance : une fine ligne bleue sous l'ongle du pouce et un petit reflet de pigment noir dans chacun de ses yeux verts. Obsédée par ces imperfections qui pouvaient la trahir, Maggie ne sortait ni ne rencontrait jamais d'inconnus sans une paire de gants blancs les plus fins qui soient, si ajustés qu'elle enfilait ses superbes bagues en diamant et en émeraude par-dessus ; et hormis par la plus noire des nuits, elle portait des lunettes rondes aux verres couleur d'ambre fumé. »

Les Aiguilles d'or est avant tout un roman de personnages, ce sont eux qui portent le scénario et non l'inverse. Chacun place ses pions en essayant dedeviner où sont placés ceux des autres tout en tentant d'anticiper les coups à venir pour garder leur temps d'avance. J'ai adoré les 200 premières pages. Alors que beaucoup ont souligné une mise en place trop longue, je m'en suis délectée. La suite est très réussie, elle aussi, une implacable histoire de vengeance qui prend des proportions homériques avec un long final pied au plancher jubilatoire et addictif.

Contrairement à l'excellente série Blackwater, pas d'horrifique ou de surnaturel ici. Mais juste de l'horreur sociale née d'un capitalisme sauvage qui engendre des inégalités d'une rare violence, presque une relecture littéraire de chair et de sang de la lutte des classes. La corruption morale n'est évidemment pas chez ceux que la société désigne mais plutôt chez ceux qui affichent en étendard leur dévoterie et leur pureté morale.

Bref, on se régale malgré ou surtout grâce au manichéisme inhérent à ce genre de schéma narratif. Un roman ultra divertissant qui se dévore goulûment !
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Tout d'abord , qu'il me soit permis de remercier l'équipe de Babelio et les Editions Monsieur Toussaint Louverture pour l'envoi de ce roman qui a vraiment retenu toute mon attention et restera un vrai bon moment de lecture .
Qu'il me soit permis de lancer un grand " coup de chapeau " au concepteur de cette couverture originale et superbe qui me renvoit à celles que j'ai pu trouver sur certains ouvrages de mon enfance , élément ô combien important à mes yeux .Même si le titre et le nom de l'auteur manquent un peu de visibilité , j'aime .
Et puis , disons le tout net , ce qu'on attend , c'est l'intrigue .Alors là , l'intrigue , c'est d'abord la plongée dans un monde à peine imaginable dans " le triangle noir " de New York en 1882 .Une description à la Dickens , une sorte de cour des miracles à la Victor Hugo , ce lieu sans foi ni loi , lieu où règnent la prostitution , le vice , l'avortement , les trafics en tous genres , la violence , les coupe - gorges , la lutte du " chacun pour soi " , la drogue , bref , tous ces vices qui permettent , d'une façon ou d'une autre , d'échapper à une condition désespérée que l'on sait immuable . Immuable sauf , hypocritement , seul sujet de discussion électorale pour l'autre classe , celle qui recherche le pouvoir , celle des bourgeois avides de notoriété , de réussite personnelle . Alors , lorsqu'un avocat de renom est assassiné dans ce quartier de misére , la machine se met en marche et frappe pour laver un honneur perdu .. Inflation de violence , de perversité , tous les moyens sont bons ...Sauf que ...Ben oui , sauf que ...le vacillement ou la chute des Stallworth ?Pour le savoir , à vous de jouer ...Ou plutôt , de lire et " tout , tout , tout , vous saurez tout ...Et vous n'êtes pas au bout de vos surprises...
Deux parties bien distinctes dans ce roman , l'immersion dans l'enfer et le récit d'une vengeance machiavélique ...Voilà ce qui vous attend dans ce récit un peu long ( pour moi ) dans sa partie initiale , mais à " se ronger les ongles" dans la seconde .
Je vous l'ai dit , j'ai retrouvé les auteurs de ma jeunesse , ceux qui me passionnaient au point de me voir m'endormir , à bout de fatigue , le livre entre les mains ...
Les personnages ? Ils sont nombreux et le petit arbre généalogique des premières pages est bien utile .Quant à leurs caractères , je vous laisse les découvrir mais c'est " du lourd ".
Trés bien écrit et traduit , ce livre devrait plaire à ceux et celles qui aiment ce " noir " tellement lointain qu'il nous semble inimaginable dans notre monde d'aujourd'hui ( ?) .
Pour ceux qui voudraient s'y rendre , ne comptez pas sur moi , je suis retraité et ne recherche plus ce genre d' aventures . A lire certaines critiques , je suis certain que vous trouverez un guide plus compétent que moi .Bienvenue dans le monde d'une bourgeoisie avide de tout et d'une société où la survie quotidienne n'empêche pas une certaine idée de l'honneur , fût elle discutable .
je vous laisse pour ce soir , amis et amies , je vais regarder un certain film , " La vie est un long fleuve tranquille ". Je ne sais pas pourquoi .Il y a sans doute un rapport mais ..lequel ?
Mille excuses à Babelio pour avoir rédigé ce petit commentaire le 31 août au lieu du 30 .
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La couverture de ce roman est un petit bijou.
Si celles de la saga Black Water étaient déjà magnifiques, ici la maison d'édition s'est surpassée.

Ce roman est manichéen, il commence doucement, trop doucement même. Et puis insidieusement, les choses se mettent en place. Les personnages et les lecteurs sont pris dans les filets d'un scénario implacable.

L'auteur, fait une critique acerbe de la société du XIXe et de l'abus de pouvoir de certains puissants.
J'ai adoré l'écriture de l'auteur, emprunt d'humour très cynique. Ce qui est tout a fait a l'image du roman.

Un roman très noir, qui même si la mise en place est un peu longue, emporte le lecteur dans les méandres du Triangle noir

Une fois encore, les éditions Monsieur Toussaint L'ouverture ont fait un travail remarquable.
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critiques presse (2)
LeMonde
26 décembre 2023
Pied à pied, ordre social et marges sombres s’affrontent, chacun avec ses armes – loi, forces de l’ordre et presse contre coups tordus et embuscades nocturnes. On plonge dans l’enfer des mendiants et prostitués, ruelles empuanties et tabagie des fumeries d’opium...
Lire la critique sur le site : LeMonde
Marianne_
05 octobre 2023
L'assassinat d’un avocat va donner envie de « nettoyer » le quartier à ceux qui sont à l'extrême opposé de l'échelle sociale, une famille de juges et d'avocats, les Stallworth. Mais leurs intentions sont elles si pures que cela ?
Lire la critique sur le site : Marianne_
Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
La coutume consistant à se rendre visite le Jour de l'an fut instaurée par les Hollandais au XVIIe siècle et, bien que deux cents ans aient passé, que la taille de la ville ait crû plusieurs fois au centuple et que les mœurs, vêtements et accents hollandais fassent désormais l'objet de parodies dans les théâtres de variété, le Nouvel An, dans toute sa frénésie bavarde et accablante, reste l'événement incontournable de la saison mondaine.
L'aube de ce jour est toujours resplendissante, quel que soit le temps. Les visites commencent à partir de dix heures, ou un peu plus tard si cela tombe un dimanche. Les mondanités sont réparties de façon équitable : ce sont les hommes qui se déplacent et les femmes qui reçoivent. Du matin jusqu'à la tombée de la nuit, la ville n'est qu'une monstrueuse ruche hivernale où de faux-bourdons de plus en plus ivres présentent leurs vœux à des reines de plus en plus lasses.
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La turpitude morale dans les hautes sphères était au moins aussi intéressante que la corruption du bas monde, et tout un chacun éprouvait de la satisfaction devant la chute d'un hypocrite, surtout s'il avait une réputation et de l'influence.
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La coutume consistant à se rendre visite le Jour de l'an fut instaurée par les Hollandais au XVIIe siècle et, bien que deux cents ans aient passé, que la taille de la ville ait crû plusieurs fois au centuple et que les mœurs, vêtements et accents hollandais fassent désormais l'objet de parodies dans les théâtres de variété, le Nouvel An, dans toute sa frénésie bavarde et accablante, reste l'événement incontournable de la saison mondaine. (ici l’an 1882)
[…] Les mondanités sont réparties de façon équitable : ce sont les hommes qui se déplacent et les femmes qui reçoivent. Du matin jusqu'à la tombée de la nuit, la ville n'est qu'une monstrueuse ruche hivernale où de faux-bourdons de plus en plus ivres plus ivres présentent leurs vœux à des reines de plus en plus lasses.
[…] Quand il n'y a plus à manger ou que le soleil se couche, ou encore quand les visiteurs se font tapageurs et inintelligibles, on tire les rideaux et on accroche un panier à la porte d'entrée désormais close : les maîtresses de maison ne reçoivent plus.
Elles restent plantées là, se lamentent face à l'étendue des dégâts, se demandent brièvement si leur mari ou leur fils n'ont pas été victimes d'une mésaventure si fréquente en ce jour de l'année, ordonnent aux domestiques de commencer à nettoyer et se retirent dans l'obscurité calme d'une chambre à l'étage.
Le lendemain matin, les hommes chanceux reposent dans leur lit en se demandant s'ils vont mourir. Les autres se réveillent en prison pour des actes dont ils ne se souviennent pas. Et aucun ne veut se rappeler combien de femmes il a pu offenser la veille.
(p.42-43)
[…] Cela coûte cher et quand la plupart de ces hommes sont arrivés cet après-midi, on aurait pu leur servir un mélange de vitriol, de laudanum et de teinture à l'indigo, en appelant ça du « punch maison », qu'ils seraient tout de même repartis en louant notre hospitalité !
(p.47)
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Marian Phair avait toujours considéré ses enfants comme des sortes d’ornements. Ils étaient faits de chair, ils avaient parfois une volonté propre, il leur fallait à boire, à manger et de quoi s’occuper, mais du point de vue de leur mère, ils n’avaient d’importance que lorsqu’ils apparaissaient en public à ses côtés, avec de beaux habits et de belles manières. Il y avait eu des moments où la conscience de Marian l’avait assaillie à cause de sa réticence à reconnaître Edwin et Edith comme des créatures dotées d’une âme ou de besoins d’affection ou d’attention quotidienne ; mais elle avait toujours étouffé cette conscience en se disant que, quand les enfants seraient plus grands et auraient développé un peu de conversation, elle leur permettrait de rester plus souvent avec elle. Edith, en particulier, était une petite chose docile qui pourrait être dressée à atteindre les objectifs que Marian jugerait appropriés ; et Edwin gagnerait nécessairement en stature avec l’âge, si ce n’est par ses réussites, par sa position en tant qu’héritier présumé de la famille. Mais à présent, ils étaient perdus. Et sa conscience ne la laissait pas en paix.
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Marian Phair avait toujours considéré ses enfants comme des sortes d'ornements. Ils étaient faits de chair, ils avaient parfois une volonté propre, il leur fallait à boire, à manger et de quoi s'occuper, mais du point de vue de leur mère, ils n'avaient d'importance que lorsqu'ils apparaissaient en public à ses côtés, avec de beaux habits et de belles manières. Il y avait eu des moments où la conscience de Marian l'avait assaillie à cause de sa réticence à reconnaître Edwin et Edith comme des créatures dotées d'une âme ou des besoins d'affection ou d'attention quotidienne ; mais elle avait toujours étouffé cette conscience en se disant que, quand les enfants seraient plus grands et auraient développé un peu de conversation, elle leur permettrait de rester plus souvent avec elle.
(p.438)
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