Enfin un roman d'un auteur anglais qui n'abuse pas de pubs "cachées"! A peine deux occurrences pour près de 400 pages. Ceci dit, la lecture s'est révélée intéressante, malgré quelques passages arides sur la physique des particules et la photosynthèse. Ce professeur Beard, malgré sa lâcheté et son opportunisme, n'est que trop humain et va droit dans le mur avec ses mensonges, son appétit de tous les plaisirs (comme l'humanité est peut être condamnée par son appétit sans fin d'énergie et de consommation). La fin est un peu elliptique mais peut laisser supposer qu'il finit par mourir d'une crise cardiaque, ses dernières supercheries mises à jour. le passage le plus captivant (et le plus drôle) voit notre anti-héros accepter de passer huit jours près du cercle arctique en compagnie d'artistes pour examiner la fonte de la banquise d'été. Pas le meilleur roman de McEwan (je préfère
Expiation, puis
Samedi) mais excellent tout de même.
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