AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,75

sur 83 notes
5
3 avis
4
9 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quelques mois avant la fin de la dictature de Ceausescu, un jeune professeur d'anglais est envoyé à Bucarest pour une durée de six mois. Guidé par un autre enseignant qui participe au marché noir, le narrateur va vite découvrir ce qu'est la vie réelle des Roumains. La Nomenklatura est totalement corrompue, tout le monde surveille tout le monde et Bucarest est détruite au jour le jour, les coupures d'électricité sont quotidiennes et les magasins sont vides. Même les personnes qui paraissent les plus anodines peuvent être des membres de la police d'état. Ce roman est celui de la déliquescence des vieilles dictatures qui tombent comme des fruits pourris.

La force de ce roman c'est de nous faire vivre de l'intérieur la fin du régime totalitaire mis en place par Ceausescu et son épouse. Les souffrances quotidiennes des roumains, le marché noir, la vie de la nomenklatura, la destruction systématique du vieux Bucarest, rien ne nous est épargné et tout est parfaitement rendu par le style de l'auteur. Plus qu'un roman ce livre est un vrai témoignage.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          230
Une belle fresque sur les derniers mois de la Roumanie de Ceausescu jusqu'à la chute de ce dernier, sur l'absurdité du système, et sur l'opportunisme cynique des politiques de tout poil. Les souffrances quotidiennes des roumains, le marché noir, la vie de la nomenklatura, la destruction systématique du vieux Bucarest, rien ne nous est épargné, et l'ambiance est très bien rendue. Ce contexte historique constitue le principal intérêt de ce livre, très intéressant, et écrit dans un style agréable.
Commenter  J’apprécie          110
Premier coup de coeur de l'année.
Ce livre mérite grandement le prix du premier roman étranger qui lui a été attribué.
Le fait qu'il s' agisse d'une traduction ne nuit pas à la qualité de l'écriture.
Quelques mois avant la fin de la dictature de Ceaucecu, un jeune professeur d'anglais est envoyé à Bucarest pour une durée de six mois.
Guidé par un autre enseignant qui participe au marché noir, le narrateur va vite découvrir ce qu'est la vie réelle des Roumains.
La Nomenklatura est totalement corrompue, tout le monde surveille tout le monde et Bucarest est détruite au jour le jour, les coupures d'électricité sont quotidiennes et les magasins sont vides.
Même les personnes qui paraissent les plus anodines peuvent être des membres de la police d'état.
Le jeune professeur va nous retracer son séjour comme s' il effectuait un reportage.
La force de son récit est le fait que j'ai vraiment eu l'impression de vivre les événements tels qu'ils se sont déroulés.
Pour conclure, je dirais que si le narrateur ne tombait pas amoureux , on pourrait dire qu'il s' agit d'un livre d'histoire.
Commenter  J’apprécie          100
1989 : l'année où toutes les dictatures du bloc de l'Est tombaient comme des dominos. Ce sont les derniers mois de la dictature de Ceausescu en Roumanie dont il est question dans ce roman historique, le premier de Patrick McGuinness, un auteur à surveiller. Une histoire racontée par un jeune Britannique, parti enseigner l'anglais à Bucarest et qui se trouvera mêlé au sordide de la vie quotidienne sous un régime totalitaire : magouilles, surveillance, corruption, méfiance, le tout enrobé de tristesse et de fatalisme. Une belle découverte!
Commenter  J’apprécie          81
Ces cent derniers jours font allusion aux derniers moments de la dictature de Ceaucescu en Roumanie. Ce jeune professeur qui débarque à Bucarest en 1989 ne sait guère ce qui l'attend. Les tracas administratifs, le marché noir et les destructions de monuments, oui, mais pas seulement. Au travers des amitiés qu'il noue, le jeune homme découvre la face cachée du régime totalitaire, et derrière, d'autres aspects encore. L'humour des situations, la gravité parfois, la poésie souvent, donnent à ce premier roman une impression de « jamais-lu » fort bien venue. Quelques petites longueurs à peine pour un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          70
La première phrase m'interpelle... Je ne suis pas étonnée, je retrouve des situations vécues à Moscou. le similaire me fait sourire. Comme comprendre un homme, connaître une ville peut prendre des années et à chacun de mes séjours à l'étranger, j'ai le sentiment d'avoir frôlé juste la surface et d'être restée "hors" de tout.
Patrick McGUINNESS met le doigt sur un aspect de cette ville qui reste immuable. On ne peut que s'attarder sur la réflexion de Leo en page 50 qui en dit long sur le mode de fonctionnement de Bucarest.
LES CENT DERNIERS JOURS est un livre riche en enseignements et truffé de situations particulièrement incompréhensibles pour un étranger mais qui semblent normales pour le commun des roumains.
J'aime cette façon de nous faire vivre le passé, ce qui m'amène souvent à comparer avec le présent
Avec ce professeur anglais, le lecteur fait une double immersion dans deux mondes différents. On passe de la Roumanie à l'Angleterre au gré des souvenirs et des découvertes. J'aime ce style d'écriture qui ouvre une porte à travers le personnage de Leo qui se veut un guide. le troisième protagoniste de ce récit est Bucarest, une ville pleine de charme et entre nous "elle vaut le détour ".
Ce roman est captivant, certains passages sont émouvants par la souffrance qui en ressort comme celle éprouvée par Rodica et des millions de femmes roumaines en ce temps là qui subissaient en silence.
Et quelle a été ma surprise de retrouver une expression algérienne, bien de chez moi, "béni oui oui" en page 252 utilisée par les Roumains.
Un roman que je conseille vivement.
Commenter  J’apprécie          60
Dans ce genre que j'ai du mal à qualifier : témoignage fiction d'événements historiques réels ?? ben c'est du tout bon.
Commenter  J’apprécie          30
Quelques mois avant la chute de Ceaucescu, un jeune prof d'anglais débarque a Bucarest dans cette ville rongée de l'intérieur par le système, les écoutes et la nomenklatura d'un régime qui vit ses derniers jours. Intéressant et poignant, moitié roman, moitié autobiographie.
Un must pour les amateurs du genre
Commenter  J’apprécie          10
J'ai un souvenir d'enfance très marquant de la chute de la dictature roumaine.

Un jeune Anglais est recruté par l'université de Bucarest sans jamais s'être présenté à l'examen d'embauche, ça commence fort... Ce roman foisonnant et complexe (on n'est jamais sûr que les personnages sont bien ce qu'ils affirment) constitue une bonne approche de la dictature roumaine vécue de l'intérieur. Édifiant et terrifiant.
On y retrouve tous les thèmes chers à l'utopie-dystopie: le traitement de l'information, l'architecture, l'égalité, l'insularité et l'isolement...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (221) Voir plus




{* *}