Le Dernier Souffle, tome 1 : Le Don

Je tente un retour (difficile) au médiéval fantastique qui a alimenté mes lectures pendant de nombreuses années. Il me semblait avoir déjà lu des oeuvres de Fiona McIntosh. J'ai été fort déçu par ce "dernier souffle" que j'ai abandonné au terme d'une centaine de pages. Motif de mon désintérêt : manque total de profondeur du héros, personnages féminins réduits à portion congrue... Mieux vaut avoir de gros muscles pour évoluer dans l'univers créé par l'auteure. de la violence, pourquoi pas : c'est quelque chose de répandu dans l'histoire de pas mal de civilisations. Mais pourquoi tant de complaisance ? A-t-on besoin d'un chapitre complet pour comprendre que la sorcière est abominablement torturée avant d'être mise à mort ? La sexualité, par contre, est réduite à portion congrue, et les ébats des amoureux sont bien gentillets à côté des séances d'écrasement des pouces ou autre festivités du même genre.
La complaisance à l'égard de la violence (individuelle ou collective) prend une part trop importante dans la littérature, le cinéma, les séries TV. Certains auteurs se couvrent derrière le rideau pudique de la dénonciation, alors qu'ils participent à un processus d'accoutumance.
Désolé, je ne suis pas, et je pense que s'apeantir sur des détails malsains c'est aussi une démonstration d'une certaine incapacité littéraire. Il est parfois des "évocations" qui sont plus lourdes de sens que les descriptions sordides qui envahissent écrans et papier.
Merci à celles et ceux qui m'ont fait découvrir un Médiéval Fantastique ou une SF d'une toute autre teneur.