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Critique de Yi


Yi
02 décembre 2014
Envie de fantasy + atmosphère d'un harem + une héroïne originale = la saga de Percheron.
Selon hobb et des connaissances toqués de Fantasy, je trouverai mon bonheur dans cette oeuvre.
Premier bémol le nom de la saga. Ca m'a fait tout de suite penser à la race de chevaux. Mais je passe au dessus de ce détail qui ne veux rien dire. Et je lis.

L'HISTOIRE
Dans un royaume (Percheron), ou règne un sultan (Zar), l'ambiance du palais est au complot. le Zar vient de mourir, sa favorite toute puissante compte bien prendre sa revanche de chair à plaisir à travers son jeune fils Boaz.
Mais sa cruauté va s'opposer à Lazar un notable (eperon) du palais et à ana la nouvelle odalisque du harem destinée à son fils. Qui vaincra ? Sans oublier les anciennes légendes et la religion de la Mere qui interfère avec la dominance du culte de Zarab.

Warning SPOILERS

Un premier aperçu sympa. Surtout je suis impatiente de découvrir l'héroïne Ana.
Sauf que Ana malgré son importance est presque secondaire. Très vite sa bêtise m'insupporte.
Apres tout, elle est censée être liée à la Déesse. Avec sa naissance mystérieuse et sa prescience à propos de l'ancien culte, on pourrait espérer une héroïne intelligente. Mais à peine arrivée elle fou le bordel de manière chaotique, à l'opposé d'une héroïne un minimum rusée et courageuse.
A cause d'elle il y a des drames et des morts. Certes elle réussit à s'échapper. Ce qui met à mal la vraisemblance d'un harem réaliste.

Bon voyons les autres personnages.
Lazar l'un des personnages centraux me plait immédiatement. Presque byronnien, il reste impénétrable a un physique impressionnant et sait manoeuvrer avec intelligence.
Bon des le début on comprend qu'il n'est pas un simple esclave. Mais il réussit en peu de temps à se positionner en haut de l'organigramme du pouvoir.
Sauf que des que le petit minois d'Ana apparait toute sa maitrise s'effondre et ce qu'il a mis des années à construire s'envole. Cet homme réputé pour son impassibilité habitué aux arcanes dangereux du pouvoir, il se fait gauler par la favorite Herezah des la première entrevue avec Ana.
Sa crédibilité s'est effondrée. Il m'a decu.

Pez l'inévitable nain de l'histoire. Ils auraient pu éviter de tomber dans le cliché du bouffon de la cour qui fait l'idiot pour passer entre les mailles. (Exemples réussis : Tyrion trône de fer, Urbino dans la courtisane de Dunant).
Herezah est plutôt l'archétype de la favorite prête à tout, le chef des eunuques Salméo est noir gros et pervers. le vizir ridicule et assoiffé de pouvoir.
Vu vu et revu, ça va pas casser trois pattes à un canard. (Vous connaissez l'expression ?)

On est pas dans la dark Fantasy mais le démon Maliz tire son épingle du jeu...

Hobb dit « Si vous aimez les histoires qui avancent vite, qui vous surprennent et vous emportent (...)».

- Qui avancent vite.
Oui mais voila c'est pas trop le cas l'histoire se traine. Je comprend il faut placer les bases de ce sultanat dont la cité est très séduisante mais quand même on est à la moitié du tome qu'Ana n'a pas passé plus de deux jours au harem. Long, très long quand comme toute lectrice fan de Fantasy on a envie de s'identifier à l'héroïne.

- Qui vous surprennent.
Je n'ai pas du tout été surprise. Zafira nous raconte les légendes des anciennes déesses, d'Iridor et Lyana. Ben faut pas être Einstein pour comprendre que Pez c'est Iridor, Lyana «ana» c'est la même personne. Que Lazar est originaire de Galinsée et qu'il atterri pas par hasard au marché aux esclaves. L'auteur s'est pas foulé.
Des le chap 6, l'auteur s'évertue à tout nous déballer. Ou est le mystere ? Elle aurait pu distiller les infos avec finesse.
Ce n'est pas le cas.
On aurait pu se dire ; «Oh la la en fait Pez c'est Iridor ?!
C'est dingue, j'avais rien vu venir !»
Au lieu de ca on se dit : «Bon c'est quand qu'il s'envole ce Pez ?»

- Qui vous emportent.
Percheron promettait de belles descriptions, mais à part un plan au début, un marché d'épices et des statues, j'ai rien trouvé qui m'ait emporté dans l'atmosphère confinée d'un harem ou d'un sultanat. N'oublions pas que le titre c'est odalisque.

Le seul point positif c'est quand j'ai lu l'idée des hommes tentant d'éradiquer le savoir des femmes et leur prédominance religieuse. Ca a titillé mon coté féministe.

Et c'est tout. Je ne continuerai pas la série.
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