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Citations sur Les frères McCloud, tome 4 : L'aube de minuit (7)

Il s’était lentement retiré avant de se pencher sur elle pour glisser sa langue sur son sexe humide. Elle haleta, les muscles tendus à se rompre.
— Qu’est-ce que tu… Seigneur, Sean, arrête ça !
— Ne me punis pas, la supplia-t-il. Cruelle princesse. Je ferai tout ce que tu voudras. Ne me laisse pas sur le côté, c’est tout ce que je te demande. Votre Majesté, je vous en supplie…
— La ferme !
Elle se tortilla pour lui échapper.
Il sourit. Les yeux de Liv étincelaient et il pouvait deviner qu’elle se retenait pour ne pas exploser de rire. C’était bon signe.
— Alors ? demanda-t-il doucement.
Elle détourna le regard, les joues enflammées.
— Comment veux-tu le faire ?
— À toi de décider. Par-derrière, à quatre pattes. Contre le mur. Chevauche-moi comme un cow-boy. Tout ce que tu voudras. Honneur aux femmes.
— Je ne tiens plus suffisamment sur mes jambes pour me lancer dans de folles acrobaties, dit-elle timidement.
Il lui tendit la main.
— Alors allonge-toi sur le lit, suggéra-t-il.

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Mauvaise idée. Il s’appuya à la rambarde de sécurité et vomit, les poings serrés, les yeux remplis de larmes. Ça craignait vraiment un max ! Il était du genre souple, mais toute cette gymnastique émotionnelle ne faisait pas partie de son répertoire.

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Il se força à déglutir pour avaler le nœud qui s’était formé dans sa gorge. Puis il se retira et se détourna d’elle, en quête du sac plastique où il déposa son préservatif.
— Sean ? Est-ce que… Est-ce que ça va ?
Le son de sa voix n’était qu’un murmure étouffé.
— Ça va très bien, dit-il d’une voix épaisse. Tu es un super coup, princesse.
Sur ces mots, il disparut dans la salle de bains et s’aspergea les yeux d’eau jusqu’à faire disparaître ses larmes.
Ensuite, il reprit son masque d’indifférence avant de retourner dans la chambre. Il enfila son jean et sa chemise sans accorder un regard à Liv, puis reprit les armes qu’il avait déposées sur la table de chevet. Toujours en silence, il entreprit de remettre ses bottes. Elle le regardait, immobile, sa robe de chambre étroitement refermée sur son corps.
— Sean ? dit-elle d’une petite voix.
Il l’ignora et attrapa son téléphone, posé sur la commode.
— Qu’est-ce que tu fais avec mon portable ?
— J’enregistre mon numéro dans tes contacts. Si tu es en manque, envoie-moi un SMS. Je serai là dans la minute, prêt à rendre service.
— Pourquoi es-tu aussi froid ? murmura-t-elle.
Il se tourna vers elle, les sourcils froncés.
— Quoi ? Je n’ai pas été assez chaud pour toi ?
— Ce n’est pas ce que… Oh, je vois. Tu te métamorphoses de nouveau. Tu te transformes en horrible Sean, c’est ça ?
Il haussa les épaules.
— Peu importe, je serai toujours dur pour toi. Tu me trouveras à la lettre O, comme objet sexuel, dans ton répertoire.
Il reposa l’appareil sur la commode et ouvrit la porte.


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Ce genre de choses n'arrivait jamais à Liv. Elle avait laissé ses cheveux lui recouvrir le visage, vibrante lequel fixer son attention. Son jean troué, ses vielles bottes déchirées... Puis le cours avait pris fin, dans les bruissements de papier et les bavardages. Il était complètement insensé qu'un type aussi beau que lui s'intéresse à elle. Cela cachait forcement quelque chose. Elle s'était donc préparée au pire.
Il avait alors écarté les cheveux du visage de Liv pour la regarder.
Elle avait émis un léger gémissement, à peine perceptible. Ses cheveux semblaient soudain s'être transformés en un organe extrêmement sensoriel. Un frisson avait parcouru sa peau, immédiatement suivi d'une intense vague de chaleur.
Il avait posé son regard sur son visage, les yeux emplis d'une lueur curieuse. Elle était restée immobile, bouche bée. Vibrante d'excitation. Les secondes s'étaient écoulées.
- Waouh ! avait-il murmuré.
Et il n'avait pas eu besoin d'ajouter autre chose. Elle était sienne, corps et âme. Perdue.
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Il écarta son visage.
— Trop tard pour me snober. Nous avons passé le point de non-retour il y a à peu près… trois orgasmes.
— N’essaie pas de t’imposer par la force, espèce de brute !
— Sinon quoi ? Tu appelleras papa et maman ou encore ce faux-cul de Blair Madden pour te sauver ? J’aimerais te voir leur expliquer pourquoi tu es nue et couverte de sueur.
— Va au diable, Sean !
Il déposa une pluie de baisers sur ses seins, puis sur son ventre.
— Si je me mettais à genoux pour recueillir encore un peu de ce fluide royal.
Liv se débattit en vain. Il avait plaqué les mains sur ses hanches et embrassait son sexe, glissant sa langue experte entre ses lèvres humides.
— Arrête, le supplia-t-elle. Je ne peux plus le supporter…
Il écarta son visage pour la regarder.
— Lorsque tu auras joui tout ton soûl, tu seras en position de m’éjecter.


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— Retiens ton souffle, je vais agir en homme adulte pour la première et probablement la dernière fois de ma vie. Garde les yeux bien ouverts.
— Arrête, tu es ridicule…
— C’est ce que j’essaie de faire, dit-il. Mais j’ai besoin de ton aide. Dis-le clairement et simplement, avec des mots que même un idiot comme moi peut comprendre. Dis : sors de ma chambre, Sean, et ne m’approche plus jamais.
Elle déglutit pour tenter de dénouer sa gorge.
— Et tu partiras ?
— Et je partirai.
Les secondes s’égrenèrent. Il la fixait en silence.




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- S'il vous plaît, aidez-nous si vous savez quelque chose, dit-il dans un vietnamien hésitant. Ma femme est poursuivie par ces hommes. Nous ne mettrons pas votre famille en danger. Vous avez ma parole.
Le couple écarquilla les yeux. Sean était stupéfait d'avoir désigné Liv comme sa femme. "Petite amie" lui avait semblé trop frivole. Et de toute façon, il ne connaissait pas le mot se rapportant à ce concept en vietnamien. Il n'avait pas parlé cette langue depuis ses douze ans, quand son père était mort et le mot "petite amie" n'avait pas encore intégré son vocabulaire à l'époque.
Le mot "femme" était beaucoup plus lourd de sens. En la désignant comme sa femme, il se rendait responsable de son bien-être et de sa sécurité aux yeux de Dieux. Et le concept lui plaisait.
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