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Critique de Aurorechan


Fin de la 1ère Guerre mondiale : Mathilda vient de perdre sa mère. Restée seule avec son père, elle va devoir apprendre à survivre dans un monde d'hommes et gérer Churinga, le domaine australien appartenant à sa famille. 50 ans plus tard, Jenny, veuve de fraîche date, découvre qu'elle est propriétaire de l'exploitation et décide de s'y installer. Des carnets écrits par Mathilda vont lui en apprendre davantage sur cette terre, son histoire, et les tragédies qui y ont eu lieu.

Ce livre est une saga, plébiscitée par les lectrices de Suède dixit le bandeau de première de couverture. Déjà ça partait mal pour que j'apprécie vraiment ce roman (je me demande toujours en quoi le fait que des lecteurs d'un autre pays aient apprécié un roman peut nous intéresser mais passons).

Ceci étant posé, j'ai commencé ma lecture avec un plutôt bon feeling durant les 10 premières pages. La nature sauvage de l'Australie, un personnage principal –Mathilda- fort, un pays que je connais peu… Bref, que du bon. Ça se gâte quand on découvre Jenny, la seconde héroïne des années 70. Une vraie tête à claques, l'héroïne typique de saga, dans le genre "soit belle, nunuche mais rebelle". Dans le genre inconsistant, on est servis ! Je n'ai pas cru une seconde à la douleur de son veuvage et à la perte de son enfant. C'est hyper stéréotypé. Elle part pour son domaine et rencontre le directeur du dit domaine, bien sûr il est… tadaa !! Super beau, viril, avec du charme et du caractère. Héros typique de ce type de ro… Hein quoi je me répète ? Ouais bon. Forcément, le monsieur et la madame se détestent au premier coup d'oeil (perso je ne sais pas trop pourquoi… L'auteur s'évertue à nous expliquer qu'ils se cherchent des poux mais les raisons qu'ils ont de le faire sont ridicules et improbables). Sur leur histoire, le reste du roman va faire un copier/coller des romans de Barbara Cartland : je ne m'avoue pas que je l'aime, mais je l'aime, mais il me rend folle, mais il est gentil, et je croyais que je lui plaisais pourquoi il est encore avec cette fille… Bref, vous voyez le genre.

Concernant Mathilda les choses sont meilleures. Tout d'abord, c'est un personnage plus vivant que Jenny. Son histoire est plus intéressante, elle est plus attachante. Bref, si j'ai pas mal élagué au niveau des passages concernant Jenny, j'ai lu avec plaisir ceux consacrés à Mathilda. Au début… Passé la première moitié du roman, là aussi ça commence à être pesant et plus trop intéressant. le pompon ça a quand même été la fin : les rebondissements s'enchaînent mais sont tellement invraisemblables que la révélation finale qui aurait dû me faire pleurer m'a fait exploser de rire ! Nerveux certes, mais ce n'était certainement pas l'effet voulu par l'auteur !!

Pour ce qui est du style, zéro. C'est plat de chez plat : l'encéphalogramme d'une limace neurasthénique morte est moins plat que le style de l'auteur. Ça ne rattrape donc pas le reste. En plus, j'ai vraiment regretté que les passages concernant Mathilda n'aient pas été écrits à la première personne : Jenny lit ses carnets, mais c'est écrit à la troisième personne dans le même style que le reste du roman.

Bref, un roman à fuir de mon point de vue.Je mets une étoile parce que je suis arrivée au bout, mais c'est tout. Dommage, car l'histoire de Mathilda aurait pu donner matière à une roman plutôt sympathique.
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